(c) Shutterstock/EconomieMatin
La devise russe a dévissé de 9% ce lundi 15 décembre, une chute malheureusement dans la tendance baissière observée depuis le début de l'année : le rouble a perdu 43% de sa valeur face à l'euro en 2014. Et rien ne dit qu'il ne reste pas encore de la pente à dévaler. La Banque de Russie a décidé de soutenir mordicus sa monnaie, en augmentant ce même jour son taux directeur qui est passé à 17% soit une hausse de 6,5 points. Le même taux avait déjà été porté à 10,5% la semaine dernière.
Mais cela n'a pas empêché le Micex, l'indice boursier russe, de plonger de 10,12%. Un rapport de la banque centrale de Russie a dépeint un tableau particulièrement sombre de l'économie, prédisant un effondrement de 4,5% au minimum…
Les prix du pétrole jouent en la défaveur du pays. En se maintenant autour des 60$, cela ne fait pas du tout les affaires du Kremlin dont le budget 2015 s'appuie sur une perspective à 100$ — problématique dans un pays dont la moitié des recettes budgétaires est tiré des revenus pétroliers. Le gouvernement russe ne fera sans doute pas l'économie des réductions budgétaires pour garder le cap. Et les 10% d'économies sur les budgets des ministères évoqués par Dmitri Medvedev ne suffiront sans doute pas à colmater la brèche.
Mais cela n'a pas empêché le Micex, l'indice boursier russe, de plonger de 10,12%. Un rapport de la banque centrale de Russie a dépeint un tableau particulièrement sombre de l'économie, prédisant un effondrement de 4,5% au minimum…
Les prix du pétrole jouent en la défaveur du pays. En se maintenant autour des 60$, cela ne fait pas du tout les affaires du Kremlin dont le budget 2015 s'appuie sur une perspective à 100$ — problématique dans un pays dont la moitié des recettes budgétaires est tiré des revenus pétroliers. Le gouvernement russe ne fera sans doute pas l'économie des réductions budgétaires pour garder le cap. Et les 10% d'économies sur les budgets des ministères évoqués par Dmitri Medvedev ne suffiront sans doute pas à colmater la brèche.