En vertu d'un engagement de non-concurrence, Georges Plassat devait toucher 3,9 millions d'euros de la part de Carrefour. Une somme comprise dans le total des indemnités de départ de l'ancien dirigeant, qui a laissé sa place à Alexandre Bompard mi-2017. Les actionnaires, réunis ce vendredi en assemblée générale, ont validé ce "paquet" de 13,7 millions d'euros. Mais devant "l'incompréhension qui entoure les conditions financières de son départ", le groupe Carrefour a décidé de "renoncer à l'application de la clause de non-concurrence qui lui avait été octroyée et donc au versement de l'indemnité de départ correspondante".
Georges Plassat touchera tout de même le reste de ses indemnités. La somme de 3,9 millions a choqué les syndicats ainsi que le gouvernement. L'enseigne de grande distribution est en pleine restructuration : elle va supprimer 2 000 postes et procéder à la fermeture de plus de 240 magasins du réseau Dia. Bruno Le Maire avait qualifié les indemnités de départ de l'ex-PDG d'"incompréhensibles et choquantes". Il appelait à un sursaut de la part de la direction du groupe : il a été entendu.
Le ministre de l'Économie a déploré que "les anciens dirigeants de Carrefour ont laissé une situation très dégradée, cette situation a amené la nouvelle direction à prendre des mesures de restructuration qui vont se traduire par des pertes d'emplois et des fermetures de magasins. On ne peut sanctionner cet échec par des rémunérations élevées et une telle prime de départ". Le locataire de Bercy appelle aussi le Medef à renforcer le code de bonne conduite concernant les indemnités de départ auquel Carrefour s'est manifestement soustrait.
Georges Plassat touchera tout de même le reste de ses indemnités. La somme de 3,9 millions a choqué les syndicats ainsi que le gouvernement. L'enseigne de grande distribution est en pleine restructuration : elle va supprimer 2 000 postes et procéder à la fermeture de plus de 240 magasins du réseau Dia. Bruno Le Maire avait qualifié les indemnités de départ de l'ex-PDG d'"incompréhensibles et choquantes". Il appelait à un sursaut de la part de la direction du groupe : il a été entendu.
Le ministre de l'Économie a déploré que "les anciens dirigeants de Carrefour ont laissé une situation très dégradée, cette situation a amené la nouvelle direction à prendre des mesures de restructuration qui vont se traduire par des pertes d'emplois et des fermetures de magasins. On ne peut sanctionner cet échec par des rémunérations élevées et une telle prime de départ". Le locataire de Bercy appelle aussi le Medef à renforcer le code de bonne conduite concernant les indemnités de départ auquel Carrefour s'est manifestement soustrait.