Il reste moins de 400 tabaculteurs dans l'Hexagone
Elle fermera ses portes début 2020, sans bruit ni mouvements sociaux pour la défendre : l’usine de Sarlat était le dernier site de transformation du tabac existant encore en France.
Sa fermeture entraînera la suppression de 33 emplois quand, il y a dix ans de cela, le site comptait encore environ 250 salariés. Entre évolution de la consommation et politique de santé publique luttant contre la consommation de tabac, cette fermeture sonnera le glas de la transformation du tabac dans l’Hexagone.
Sa fermeture entraînera la suppression de 33 emplois quand, il y a dix ans de cela, le site comptait encore environ 250 salariés. Entre évolution de la consommation et politique de santé publique luttant contre la consommation de tabac, cette fermeture sonnera le glas de la transformation du tabac dans l’Hexagone.
Un site de 4 hectares à reconvertir
Quant aux agriculteurs de la coopérative France Tabac qui alimentaient ce site, ils ne livraient plus que 4.000 tonnes de feuilles de tabac, alors que son point d’équilibre est au double. Ce tabac sera désormais transformé en Italie, ou en Croatie.
Il y a une quinzaine d’années, la France comptait encore près de 7.000 tabaculteurs. Aujourd’hui, ils ne sont à peine 400. Du site de Sarlat ne restera bientôt qu’un problème de taille à résoudre pour la municipalité : comment reconvertir ce site de 35.000 m² ?
Il y a une quinzaine d’années, la France comptait encore près de 7.000 tabaculteurs. Aujourd’hui, ils ne sont à peine 400. Du site de Sarlat ne restera bientôt qu’un problème de taille à résoudre pour la municipalité : comment reconvertir ce site de 35.000 m² ?