La BCE dans le flou
L'inflation dans la zone euro a connu une baisse significative, passant sous la barre des 3 % pour se situer à 2,9 % en octobre. C'est une première depuis plus de deux ans, à comparer aux 10,6 % d'inflation enregistrés il y a un an. La BCE avait alors réagi en augmentant ses taux directeurs de 450 points de base en un an. Pourtant, il demeure difficile de mesurer l'impact de ces actions de la BCE sur le recul actuel de l'inflation.
En outre, deux pays de la zone euro, la Belgique et les Pays-Bas, affichent une inflation négative, marquant un environnement économique désinflationniste. Cela dit, les économistes d'Axa IM estiment que « l'inflation devrait rebondir pour osciller entre 2,7 % et 3,1 % jusqu'au deuxième trimestre 2024 ». Les experts de Morgan Stanley anticipent une inflation de 3,1 % en moyenne au quatrième trimestre, ce qui correspond aux prévisions de la BCE pour 2024. Cependant, certains experts estiment que l'inflation pourrait n'atteindre que 2,4 % en moyenne l'an prochain, ce qui serait plus rapide que les attentes initiales de la BCE.
En outre, deux pays de la zone euro, la Belgique et les Pays-Bas, affichent une inflation négative, marquant un environnement économique désinflationniste. Cela dit, les économistes d'Axa IM estiment que « l'inflation devrait rebondir pour osciller entre 2,7 % et 3,1 % jusqu'au deuxième trimestre 2024 ». Les experts de Morgan Stanley anticipent une inflation de 3,1 % en moyenne au quatrième trimestre, ce qui correspond aux prévisions de la BCE pour 2024. Cependant, certains experts estiment que l'inflation pourrait n'atteindre que 2,4 % en moyenne l'an prochain, ce qui serait plus rapide que les attentes initiales de la BCE.
Un facteur clé pour l'inflation : le prix de l'énergie
L'une des principales raisons de cette baisse est le recul des prix de l'énergie de 11 % par rapport à octobre 2022. Cette tendance est cependant fragile, car elle dépend fortement de la situation géopolitique au Moyen-Orient, notamment des relations entre Israël et le Hamas. D'autres secteurs, tels que l'alimentation ou les services, connaissent également une diminution de leurs prix, bien que de manière moins prononcée.
Les marchés financiers s'attendent à une baisse des taux de la BCE dès la mi-2024, bien que certains redoutent un changement trop hâtif, rappelant les erreurs de politique monétaire des années 1970 aux États-Unis. « Notre politique monétaire doit désormais être guidée par la confiance et la patience », a déclaré François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, dans un écho aux propos de Christine Lagarde, la présidente de la BCE.
Les marchés financiers s'attendent à une baisse des taux de la BCE dès la mi-2024, bien que certains redoutent un changement trop hâtif, rappelant les erreurs de politique monétaire des années 1970 aux États-Unis. « Notre politique monétaire doit désormais être guidée par la confiance et la patience », a déclaré François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, dans un écho aux propos de Christine Lagarde, la présidente de la BCE.