La loi agriculture et alimentation avait déjà décidé de l'interdiction des pailles en plastique et des bâtonnets mélangeurs de boissons (les fameuses touillettes). Durant la nouvelle lecture du texte à l'Assemblée, les députés ont voté un amendement élargissant l'interdiction des couverts, piques à steak, couvercles à verre jetables, plateaux-repas, pots à glace, saladier et boîtes en plastique. Un bannissement qui prendra effet le 1er janvier 2020. La loi avait été votée par le Sénat en juin, mais elle est retournée devant l'Assemblée en raison de l'absence d'accord durant la commission mixte paritaire.
« La France a les moyens d'agir, d'être fer de lance sur ce sujet, comme nous avons pu l'être sur les sacs en plastique, comme nous avons pu déjà le voter sur les assiettes jetables. Allons plus loin ! Faisons en sorte d'attaquer la prochaine décennie en nous éloignant de cette dépendance au plastique », a déclaré François-Michel Lambert, porteur de l'amendement avec 13 autres députés de LaREM. Un amendement qui n'avait pourtant pas l'aval du gouvernement. Stéphane Travert, le ministre de l'Agriculture, s'y est ainsi opposé : pour lui, il y a effectivement une « nécessité » à changer les comportements afin de réduire le nombre de déchets en plastique, mais il en appelait à la « cohérence », tout en demandant plus d'informations pour « mieux évaluer l'impact économique et écologique ».
Par ailleurs, la loi agriculture et alimentation a également interdit les contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en matière plastique dans les cantines, de la crèche à l'université, ce à compter du 1er janvier 2025. Une mesure qui entrera en vigueur dans les collectivités de plus de 2 000 habitants. Pour les villes de taille plus réduite, le délai est allongé jusqu'en 2028.
« La France a les moyens d'agir, d'être fer de lance sur ce sujet, comme nous avons pu l'être sur les sacs en plastique, comme nous avons pu déjà le voter sur les assiettes jetables. Allons plus loin ! Faisons en sorte d'attaquer la prochaine décennie en nous éloignant de cette dépendance au plastique », a déclaré François-Michel Lambert, porteur de l'amendement avec 13 autres députés de LaREM. Un amendement qui n'avait pourtant pas l'aval du gouvernement. Stéphane Travert, le ministre de l'Agriculture, s'y est ainsi opposé : pour lui, il y a effectivement une « nécessité » à changer les comportements afin de réduire le nombre de déchets en plastique, mais il en appelait à la « cohérence », tout en demandant plus d'informations pour « mieux évaluer l'impact économique et écologique ».
Par ailleurs, la loi agriculture et alimentation a également interdit les contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en matière plastique dans les cantines, de la crèche à l'université, ce à compter du 1er janvier 2025. Une mesure qui entrera en vigueur dans les collectivités de plus de 2 000 habitants. Pour les villes de taille plus réduite, le délai est allongé jusqu'en 2028.