Crédit photo : Florival fr
Une préservation de l’héritage
Hérité de six générations, le travail du cachemire et des lainages rares est pour la maison de luxe Loro Piana une véritable tradition. Elle est d’ailleurs considérée comme le plus grand acheteur occidental de cachemire, en provenance de Mongolie et de Chine. L’entreprise s’est implantée sur le marché de la création en 1924 grâce à Pietro Loro Piana, après des débuts dans le commerce au XIXe siècle. Désormais véritable maison de luxe, les ventes de la société sont en hausse, puisqu’elle a réalisé un chiffre d’affaires de 630 millions d’euros en augmentation de 13 % par rapport à l’année dernière.
Le groupe LVMH, qui s’est spécialisé dans les enseignes de luxe, possède déjà de nombreuses marques italiennes comme Bulgari et Fendi. En prenant possession de 80% de Loro Piana pour un montant de deux milliards d’euros, le géant français s’offre un nouveau bijou pour son écrin. Cette transaction a pour objectif d’améliorer la croissance de l’entreprise italienne. L’entreprise dirigée par les frères Sergio et Pier Luigi Loro Piana qui possède 130 magasins et qui réalise 46 % de ses ventes en Europe et 30 % en Asie et a donc atteint une taille critique. Son rapprochement avec LVMH s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de sécurisation des acquis tout en bénéficiant du support d’un géant du milieu. Pour le français, cela signifie aussi le bénéfice d’un approvisionnement en matières exploitables que sont le cachemire et les laines rares, pouvant être utilisées par ses autres marques complémentaires comme Berluti.
Le groupe LVMH, qui s’est spécialisé dans les enseignes de luxe, possède déjà de nombreuses marques italiennes comme Bulgari et Fendi. En prenant possession de 80% de Loro Piana pour un montant de deux milliards d’euros, le géant français s’offre un nouveau bijou pour son écrin. Cette transaction a pour objectif d’améliorer la croissance de l’entreprise italienne. L’entreprise dirigée par les frères Sergio et Pier Luigi Loro Piana qui possède 130 magasins et qui réalise 46 % de ses ventes en Europe et 30 % en Asie et a donc atteint une taille critique. Son rapprochement avec LVMH s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de sécurisation des acquis tout en bénéficiant du support d’un géant du milieu. Pour le français, cela signifie aussi le bénéfice d’un approvisionnement en matières exploitables que sont le cachemire et les laines rares, pouvant être utilisées par ses autres marques complémentaires comme Berluti.
Une acquisition stratégique à long terme
Si le prix de deux milliards a pu être considéré comme excessif et la transaction décriée, il convient de rappeler que l’entreprise haut de gamme se porte bien. Son chiffre d’affaires – en progression – devrait atteindre les 700 millions d’euros pour l’exercice 2013. C’est pourquoi cette acquisition constitue un pari tactique peu risqué pour LVMH. En outre, le groupe force ainsi sa position sur le marché du luxe italien, tout en préservant la qualité et l’origine du « made in Italy ». Ainsi, malgré les inquiétudes de la presse italienne, l’entreprise devrait garder sa configuration actuelle et particulièrement ses centres de production. L’intégration au sein du groupe de Bernard Arnault devrait donc avoir des retombées positives sur la production locale. Des retombées encore accentuées par un contexte favorable pour ce secteur tiré par les locomotives industrielles que sont LVMH, Kering et Richemont.