La BCE a tout d’abord décidé de ne pas relever ses taux directeurs jusqu’à la fin de l’année, au moins. Auparavant, l’échéance avait été fixée à cet été, mais la dégradation de la situation a imposé à l’institution de maintenir ses taux les plus bas possibles, ce qu’ils sont actuellement. Mais ça n’est pas tout. La Banque centrale va injecter des liquidités auprès des banques de la zone euro afin de fluidifier et d’amplifier le crédit. Les banques pourront obtenir de l’argent à taux zéro, voire avec une rémunération (0,4%) si cet argent sert à financer l’économie réelle.
La BCE espère ainsi qu’en prêtant généreusement aux banques, ces dernières n’auront aucune difficulté à faire crédit aux entreprises et aux ménages. Ce dispositif, qui entrera en vigueur en septembre et se prolongera jusqu’en mars 2021, devrait donc permettre de stimuler d’une part les investissements, et d’autre part la consommation intérieure. Deux piliers indispensables à la croissance, qui n’est pas en grande forme. La BCE a ainsi publié ses dernières prévisions en la matière.
L’institution prévoit une croissance de la zone euro de 1,1% en 2019, et de 1,6% en 2020. Loin des 1,7% pour chacune des années, selon la précédente estimation. La BCE rejoint ainsi l’OCDE qui, cette semaine, a aussi revu à la baisse ses estimations de croissance pour le G20. L’Allemagne et l’Italie seront particulièrement touchées, avec des croissances de respectivement 0,7% (-0,9 point par rapport à la précédente estimation) et -0,2%. L’Italie entrerait en récession.
La BCE espère ainsi qu’en prêtant généreusement aux banques, ces dernières n’auront aucune difficulté à faire crédit aux entreprises et aux ménages. Ce dispositif, qui entrera en vigueur en septembre et se prolongera jusqu’en mars 2021, devrait donc permettre de stimuler d’une part les investissements, et d’autre part la consommation intérieure. Deux piliers indispensables à la croissance, qui n’est pas en grande forme. La BCE a ainsi publié ses dernières prévisions en la matière.
L’institution prévoit une croissance de la zone euro de 1,1% en 2019, et de 1,6% en 2020. Loin des 1,7% pour chacune des années, selon la précédente estimation. La BCE rejoint ainsi l’OCDE qui, cette semaine, a aussi revu à la baisse ses estimations de croissance pour le G20. L’Allemagne et l’Italie seront particulièrement touchées, avec des croissances de respectivement 0,7% (-0,9 point par rapport à la précédente estimation) et -0,2%. L’Italie entrerait en récession.