C’est dans le cadre du programme Nouvelle France Industrielle que s’inscrit ce nouveau prêt à destination des entreprises françaises. Il vise à permettre les investissements nécessaires pour moderniser les infrastructures des usines françaises et des entreprises. Un levier important pour relancer leur compétitivité.
Chaque entreprise peut bénéficier d’un montant maximum de 15 millions d’euros, cumulable en plusieurs prêts allant de 100 000 à 5 millions d’euros. Mais une des conditions est un financement privé ou un apport en fonds propres « au moins équivalent » à la somme demandée. Un sacré coup de pouce toute de même, surtout que ce prêt peut financer des investissements matériels mais également immatériels.
Dans l’ensemble, ce ne sont pas moins de 1,2 milliard d’euros qui sont prévus par la Bpi pour ces nouveaux prêts d’une durée de sept ans.
De plus, pour les plus écologistes, les entreprises peuvent également bénéficier d’un volet « prêts verts » visant à financer les investissements permettant la transition écologique de l’entreprise et donc de la France. Ces prêts verts ont une enveloppe de 340 millions d’euros.
Autre levier de croissance, pour la Bpi, la robotisation : un volet de ces prêts « usine du futur » y est consacré avec une enveloppe de 300 millions d’euros. Le même montant est dédié aux investissements dans le numérique.