C'est durant l'audience solennelle de rentrée de la Cour des comptes que Didier Migaud,le premier Président de l'institution, a martelé ce message à l'intention du gouvernement. Il s'agit de ne pas profiter du contexte — celui des attentats — pour relâcher les cordons de la bourse. La France doit « préserver sa capacité à anticiper les menaces » pour y faire face, a-t-il déclaré.
Seul problème : les marges de manœuvres n'existent plus, et malgré tout il faut bien donner des moyens aux policiers et à la justice pour faire leur travail. Le déficit public est trop élevé et il n'est pas question, pour la Cour des comptes, de le creuser davantage. Et le rythme de la réduction de la dette est trop lent : le déficit public va, cette année encore, dépasser les 3%, au grand dam de la Commission européenne.
La France doit pouvoir continuer à faire des « choix souverains » dans tous les domaines, sans avoir à agir « sous la contrainte des marchés financiers », a déclaré Didier Migaud. Et rien ne sert de toujours plus dépenser : ce n'est en rien un gage d'« efficacité de l'action publique ». Le gouvernement est prévenu.
Seul problème : les marges de manœuvres n'existent plus, et malgré tout il faut bien donner des moyens aux policiers et à la justice pour faire leur travail. Le déficit public est trop élevé et il n'est pas question, pour la Cour des comptes, de le creuser davantage. Et le rythme de la réduction de la dette est trop lent : le déficit public va, cette année encore, dépasser les 3%, au grand dam de la Commission européenne.
La France doit pouvoir continuer à faire des « choix souverains » dans tous les domaines, sans avoir à agir « sous la contrainte des marchés financiers », a déclaré Didier Migaud. Et rien ne sert de toujours plus dépenser : ce n'est en rien un gage d'« efficacité de l'action publique ». Le gouvernement est prévenu.