Les dirigeants face à des jeunes déconcertants
Les résultats de l’enquête menée par Ipsos et l’école d'ingénieurs Cesi mettent en lumière une profonde incompréhension entre la génération Z et les dirigeants d’entreprise. Brice Teinturier, directeur général d’Ipsos, souligne « une forme de désarroi des dirigeants » face à cette génération. En effet, 86 % des chefs d’entreprise interrogés estiment que les jeunes de 18 à 28 ans sont vraiment différents de leurs prédécesseurs, les « Y » (nés entre 1980 et 1994). Les trois quarts des dirigeants trouvent difficile de saisir les aspirations professionnelles de ces jeunes.
Les perceptions des dirigeants sur la génération Z ne sont pas des plus flatteuses. Ils reconnaissent certes une habileté supérieure dans la maîtrise des outils numériques et de l’IA, mais ils déplorent également un investissement moindre (57 % des dirigeants), un respect amoindri de la hiérarchie (53 %) et une fidélité réduite envers l’entreprise (72 %). Ces constats semblent corroborés par les jeunes eux-mêmes, pour qui l'attachement à l'entreprise semble en perte de vitesse.
Pour la génération Z, le travail reste une valeur essentielle, mais il doit répondre à des critères précis. L’équilibre entre vie professionnelle et personnelle arrive en tête des priorités, surpassant même l’ambiance de travail, l’intérêt du poste, la localisation et la rémunération. « On n’a pas du tout le sentiment d’un renoncement de la part de cette génération à s’investir, mais c’est véritablement sous conditions », précise Brice Teinturier.
Les perceptions des dirigeants sur la génération Z ne sont pas des plus flatteuses. Ils reconnaissent certes une habileté supérieure dans la maîtrise des outils numériques et de l’IA, mais ils déplorent également un investissement moindre (57 % des dirigeants), un respect amoindri de la hiérarchie (53 %) et une fidélité réduite envers l’entreprise (72 %). Ces constats semblent corroborés par les jeunes eux-mêmes, pour qui l'attachement à l'entreprise semble en perte de vitesse.
Pour la génération Z, le travail reste une valeur essentielle, mais il doit répondre à des critères précis. L’équilibre entre vie professionnelle et personnelle arrive en tête des priorités, surpassant même l’ambiance de travail, l’intérêt du poste, la localisation et la rémunération. « On n’a pas du tout le sentiment d’un renoncement de la part de cette génération à s’investir, mais c’est véritablement sous conditions », précise Brice Teinturier.
Une génération Z plus exigeante
Cette nouvelle génération est prête à quitter un emploi si ces critères ne sont pas remplis. Près de 80 % des jeunes pensent qu'il est nécessaire de changer d'entreprise pour obtenir un meilleur salaire ou un poste plus intéressant. Le marché du travail actuel semble favoriser cette attitude : les jeunes se sentent capables de retrouver du travail rapidement et à des conditions plus avantageuses en changeant d’employeur.
Le dialogue reste privilégié pour éviter la démission, mais il doit être fructueux rapidement. Sinon, les jeunes collaborateurs n'hésitent pas à chercher des opportunités ailleurs. Une situation qui met les entreprises au défi de s'adapter rapidement pour retenir ces talents exigeants.
La génération Z redéfinit les codes du travail. Si l’engagement envers l’entreprise est moins prononcé, le désir de réussir professionnellement et de s'épanouir reste intact. Les entreprises doivent comprendre et intégrer les attentes de cette nouvelle génération, notamment en termes d'équilibre vie professionnelle-personnelle et de valeurs partagées, pour créer un environnement propice à l’engagement et à la fidélisation. La capacité des entreprises à s’adapter à ces nouvelles exigences sera déterminante pour attirer et retenir les talents de demain.
Le dialogue reste privilégié pour éviter la démission, mais il doit être fructueux rapidement. Sinon, les jeunes collaborateurs n'hésitent pas à chercher des opportunités ailleurs. Une situation qui met les entreprises au défi de s'adapter rapidement pour retenir ces talents exigeants.
La génération Z redéfinit les codes du travail. Si l’engagement envers l’entreprise est moins prononcé, le désir de réussir professionnellement et de s'épanouir reste intact. Les entreprises doivent comprendre et intégrer les attentes de cette nouvelle génération, notamment en termes d'équilibre vie professionnelle-personnelle et de valeurs partagées, pour créer un environnement propice à l’engagement et à la fidélisation. La capacité des entreprises à s’adapter à ces nouvelles exigences sera déterminante pour attirer et retenir les talents de demain.