L’emprunt s’est fait à un taux de 1,75 % seulement
Ce crédit est déjà le deuxième que la Banque Européenne d'Investissement (BEI) octroie à la Société du Grand Paris. Le premier avait été octroyé en avril 2016, et avant lui, c’est la Caisse des Dépôts qui avait prêté 1 milliard d’euros à la Société du Grand Paris (SGP).
Ce dernier emprunt servira à financer les études de projets et les travaux du schéma directeur du RER B (64,4 millions d’euros) et du RER D (15,7 millions d’euros). Le RER E, qui sera doit être prolongé à l’ouest, recevra lui aussi sa part (523,48 millions d’euros). Cet investissement s’ajoute aux 114 millions d’euros déjà consacrés au RER E en novembre 2014, aux 159 millions d’euros investis en novembre 2015 et aux 237 millions d’euros rajoutés en juillet 2016.
Selon Philippe Yvin, le président de la SGP, interrogé par L’Obs, ce dernier emprunt s’est fait à un taux exceptionnellement bas de 1,75 %. Dans les années qui viennent, la SGP prévoit d’ailleurs d’emprunter encore plus, à savoir 2 à 3 milliards d’euros par an.
Ce dernier emprunt servira à financer les études de projets et les travaux du schéma directeur du RER B (64,4 millions d’euros) et du RER D (15,7 millions d’euros). Le RER E, qui sera doit être prolongé à l’ouest, recevra lui aussi sa part (523,48 millions d’euros). Cet investissement s’ajoute aux 114 millions d’euros déjà consacrés au RER E en novembre 2014, aux 159 millions d’euros investis en novembre 2015 et aux 237 millions d’euros rajoutés en juillet 2016.
Selon Philippe Yvin, le président de la SGP, interrogé par L’Obs, ce dernier emprunt s’est fait à un taux exceptionnellement bas de 1,75 %. Dans les années qui viennent, la SGP prévoit d’ailleurs d’emprunter encore plus, à savoir 2 à 3 milliards d’euros par an.
Le Grand Paris, le plus grand chantier depuis les années 1960
Le projet « Grand Paris », né de la volonté de Nicolas Sarkozy et de son ministre Christian Blanc en 2009, et dont l'achèvement est envisagé en 2030, inclut la modernisation du réseau existant de transports publics en Ile-de-France (3,4 milliards d'euros seront consacrés à ces fins), mais aussi la création de nouvelles lignes de métro automatique (24,9 milliards d’euros). Pour la capitale française, il s’agit du plus grand chantier depuis les années Haussmann, puis la création des villes nouvelles dans les années 1960.
200 kilomètres de voies ferrées et 68 nouvelles gares seront créés. Une fois que ces lignes seront opérationnelles, elles devraient transporter deux millions de passagers par jour.
200 kilomètres de voies ferrées et 68 nouvelles gares seront créés. Une fois que ces lignes seront opérationnelles, elles devraient transporter deux millions de passagers par jour.