La part variable du salaire des cadres devrait baisser
Si les cadres restent l’une des catégories socio-professionnelles les mieux payées de France avec un salaire médian de 50.000 euros brut par an, l’année 2020 pourrait être compliquée pour ces derniers. Selon l’Apec, la part variable de leur rémunération devrait chuter puisqu’elle est liée aux performances de l’entreprise ou, tout simplement, à leurs performances personnelles, notamment pour les cadres commerciaux. Le ralentissement de l’économie devrait en effet réduire les performances commerciales et celles des entreprises, influençant négativement le salaire annuel des cadres.
Ce ralentissement inquiète l’Apec, mais sur un point bien précis : celui de la réduction des inégalités salariales entre hommes et femmes. « les entreprises devront être vigilantes à ne pas ralentir le rythme » a déclaré dans le communiqué de presse Gilles Bateau, directeur général de l’Apec.
Ce ralentissement inquiète l’Apec, mais sur un point bien précis : celui de la réduction des inégalités salariales entre hommes et femmes. « les entreprises devront être vigilantes à ne pas ralentir le rythme » a déclaré dans le communiqué de presse Gilles Bateau, directeur général de l’Apec.
Les hausses de salaires menacées
Sans surprise, l’Apec estime que du fait de la crise économique, les augmentations de salaires sont également menacées, ces dernières étant aussi liées aux performances de l’entreprise. Qu’elles soient « individuelles ou collectives », les augmentations prévues pourraient être annulées.
Autre risque, selon l’Apec, une baisse de la rémunération des cadres par le biais de signatures d’accords de performance collective (APC) que de nombreuses entreprises pourraient être tentées de proposer aux salariés en échange de garanties sur l’emploi par exemple.
L’Apec s’inquiète donc d’une manière générale : les cadres ne seront pas épargnés par la crise économique liée à la Covid-19.
Autre risque, selon l’Apec, une baisse de la rémunération des cadres par le biais de signatures d’accords de performance collective (APC) que de nombreuses entreprises pourraient être tentées de proposer aux salariés en échange de garanties sur l’emploi par exemple.
L’Apec s’inquiète donc d’une manière générale : les cadres ne seront pas épargnés par la crise économique liée à la Covid-19.