PayPal quitte le navire
PayPal a pris la décision de se retirer de Calibra, une association basée à Genève qui prépare avec Facebook le lancement la cryptomonnaie du réseau social. C'est un coup dur pour le projet Libra, PayPal étant un des membres fondateurs de cette association de gouvernance de la devise virtuelle. Le service de paiement en ligne ne donne pas d'explication sur son départ, préférant évoquer sa volonté de se concentrer sur sa mission et ses priorités stratégiques.
Néanmoins, une source proche du dossier a indiqué au Financial Times que PayPal se plaignait en interne du peu de préparation entre l'association et les régulateurs financiers. Le service ne voulait pas non plus que la controverse autour du Libra ne « déborde » sur ses propres affaires. D'autres entreprises partenaires de Facebook, comme Visa et Mastercard, s'interrogent elles aussi. Le départ de PayPal pourrait entraîner une fuite des fondateurs du Libra.
Néanmoins, une source proche du dossier a indiqué au Financial Times que PayPal se plaignait en interne du peu de préparation entre l'association et les régulateurs financiers. Le service ne voulait pas non plus que la controverse autour du Libra ne « déborde » sur ses propres affaires. D'autres entreprises partenaires de Facebook, comme Visa et Mastercard, s'interrogent elles aussi. Le départ de PayPal pourrait entraîner une fuite des fondateurs du Libra.
En dehors du circuit financier
La cryptomonnaie, qui doit toujours être lancée au printemps 2020, se présente comme un nouveau mode de paiement qui se place en dehors des circuits financiers et bancaires traditionnels. Il s'agit de faciliter le paiement ou l'envoi d'argent entre particuliers et avec d'autres entreprises.
Mais ce projet a suscité une levée de boucliers de la part des régulateurs de la finance, aux États-Unis comme en Europe. La France a notamment fait part de sa vive inquiétude face à ce qui est considéré comme une initiative de Facebook de contourner les circuits bancaires classiques. Le réseau social doit également composer avec sa mauvaise réputation en matière de confidentialité et de protection des données personnelles.
Mais ce projet a suscité une levée de boucliers de la part des régulateurs de la finance, aux États-Unis comme en Europe. La France a notamment fait part de sa vive inquiétude face à ce qui est considéré comme une initiative de Facebook de contourner les circuits bancaires classiques. Le réseau social doit également composer avec sa mauvaise réputation en matière de confidentialité et de protection des données personnelles.