Ce chiffre, c'est celui de la dette publique. Entre le dernier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014, elle a augmenté de 45,5 milliards d'euros pour atteindre les 1985,9 milliards d'euros fin mars, d'après le décompte de l'Insee. Une somme qui donne clairement le vertige, tout comme les 93,6% que la dette représente dans le Produit intérieur brut, selon la méthode de calcul tirée des critères du traité de Maastricht; c'est 1,8 point de plus par rapport aux trois derniers mois de l'an dernier.
Et cela devrait encore augmenter. Le gouvernement a ainsi prévu d'aller jusqu'à 95,1% du PIB pour cette année. Et la dette ne devrait pas dégonfler avant 2016… Autant dire que le remboursement des intérêts de la dette risque de peser encore un moment sur les comptes de l'État. D'ailleurs, au premier trimestre, la plus grande augmentation provient de la contribution de l'État à la dette, qui s'est élevée à 43,3 milliards d'euros. Viennent ensuite celle des administrations de sécurité sociale (+4,6 milliards); la contribution des administrations publiques locales a elle baisé (-2,1 milliards).