De l’optimisme... mais limité
Réalisée sur un échantillon représentatif de 1 008 jeunes actifs et étudiants de moins de 30 ans, l’étude a révélé que malgré le problème qui touche l’emploi en France, la Génération Y reste optimiste quant à son avenir professionnel. 78% des personnes sondées ont notamment évoqué leur aspiration à une future carrière réussie et restent convaincus de trouver du travail. Aussi ravageuse qu’elle soit, la crise n’a pas pour autant épargné le moral de certains étudiants et demandeurs d’emploi. Selon les résultats recueillis, plus de 2 jeunes sur 3 ne s’attendent pas, entre autres, à une sortie de crise dans un futur proche. 46% des étudiants ont particulièrement évoqué leur difficulté à trouver un stage ou un emploi, dont 28% se sont vu contraints de réduire leurs prétentions salariales et 31% de s’adapter à d’autres filières. 53% des jeunes sondés ont également indiqué souffrir personnellement des impacts de la crise, tandis que l’autre moitié reste certaine de trouver un emploi convenable et bien rémunéré.
Entre entreprenariat et sécurité
Les résultats de l’étude sont clairs : la Génération Y aspire à plus d’autonomie. Une liberté qui se reflète par une volonté d’entreprendre par soi-même de créer sa propre entreprise, mais qui, néanmoins, n’écarte pas le besoin constant de sécurité. L’« Observatoire sur la Génération Y face à l’entreprise » a notamment dévoilé que près de la moitié des jeunes actifs et étudiants opteraient pour un entreprenariat indépendant en priorité, mais ne sont pas pour autant contre un emploi stable dans une entreprise. 31% des jeunes sondés ont déclaré préférer faire carrière au sein de grands groupes, pour la sécurité qu’ils offrent, tandis que 32% optent pour les sociétés publiques. D’un autre côté, les résultats de l’étude ont confirmé le désir des jeunes actifs à se mobiliser. 56% comptent quitter leur employeur dès que possible. S’étant familiarisés à l’internationalisation lors de leur parcours scolaire et universitaire, les étudiants (77%) évoquent particulièrement la volonté d’exercer dans un pays étranger. 57% sont également prêts à changer de branche d’activité et 66% de culture.
Une volonté de s’impliquer
Si jusque-là, la motivation des jeunes était surtout basée sur la rémunération, celle de cette génération s’écarte un peu plus des chiffres. Selon les résultats de l’enquête, le salaire ne constitue en effet que 49% des réelles motivations des employés. Les jeunes semblent désormais désirer plus d’attention et d’implication, considérant leur entreprise comme un partenaire plutôt qu’un employeur. Une bonne ambiance de travail motive 36% des salariés, et 37% accordent de l’importance à l’intérêt de l’emploi. La stabilité et la sécurité offertes par le poste forment 26% des motivations des employés, et la possibilité d’équilibrer vie privée et vie professionnelle 30%. L’épanouissement personnel se retrouve également en haut de la liste de cette génération. Les attentes se centrent surtout sur une implication plus importante dans le travail, incluant contribution aux succès de l’entreprise et salaire adéquat.