Christel Heydemann, nouvelle directrice générale
Suite à la condamnation de Stéphane Richard dans le cadre de Tapie/Crédit Lyonnais, Orange n'a pas pu faire autrement que de précipiter le renouvellement de la tête de la direction. Il avait déjà été décidé en amont que la nouvelle gouvernance serait dissociée et partagée entre un poste de directeur général et un autre pour le rôle de président. C'est Christel Heydemann qui tiendra les rênes d'Orange au jour le jour : elle a été nommée fin janvier comme directrice générale et entrera en fonction le 4 avril.
Christel Heydemann sera associée à l'ensemble du processus de sélection du président de l'opérateur, qui devrait échoir à Jacques Aschenbroich. Le président de Valeo a abandonné l'activité opérationnelle de l'équipementier automobile à la fin du mois de janvier. Néanmoins, son mandat chez Valeo court jusqu'au printemps 2023. Il devrait néanmoins prendre la tête d'Orange car il bénéficie du soutien de l'État, premier actionnaire de l'entreprise.
Christel Heydemann sera associée à l'ensemble du processus de sélection du président de l'opérateur, qui devrait échoir à Jacques Aschenbroich. Le président de Valeo a abandonné l'activité opérationnelle de l'équipementier automobile à la fin du mois de janvier. Néanmoins, son mandat chez Valeo court jusqu'au printemps 2023. Il devrait néanmoins prendre la tête d'Orange car il bénéficie du soutien de l'État, premier actionnaire de l'entreprise.
Jacques Aschenbroich, nouveau président
Si le vote du conseil d'administration d'Orange en faveur de Jacques Aschenbroich ne fait donc guère de doute, il reste encore à obtenir l'assentiment de l'assemblée générale des actionnaires. Elle aura lieu le 19 mai. Parmi les points de friction entourant le futur président, se pose la question de l'âge. À 67 ans, il dépassera en effet la limite d'âge de 70 ans à la fin de son mandat de quatre ans.
L'entreprise peut présenter une résolution permettant de dépasser cet âge limite, mais les salariés actionnaires ont déjà fait savoir qu'ils voteraient contre. Ils pèsent 10% des droits de vote, or un changement de statut implique le vote de la majorité des deux tiers. La résolution pourrait passer, en particulier avec le soutien de l'État (29% des droits de vote), mais le début du mandat de Jacques Aschenbroich risque d'être compliqué.
L'entreprise peut présenter une résolution permettant de dépasser cet âge limite, mais les salariés actionnaires ont déjà fait savoir qu'ils voteraient contre. Ils pèsent 10% des droits de vote, or un changement de statut implique le vote de la majorité des deux tiers. La résolution pourrait passer, en particulier avec le soutien de l'État (29% des droits de vote), mais le début du mandat de Jacques Aschenbroich risque d'être compliqué.