De patron à chômeur
À l'heure actuelle, on compte 2,8 millions de chômeurs en France, parmi lesquels, des élites, ayant autant de mal à trouver du travail que les autres. Avec des parcours lumineux et des valises de diplômes prestigieux, l'on pourrait croire que les ex-patrons n'éprouvent pas de difficulté à retrouver un poste à la hauteur de leur compétence. Pourtant, rien n’est simple. Tout d’abord, le dirigeant qui depuis vingt ou trente ans, consacre toute sa vie à son entreprise a perdu la notion de sa personnalité, hors du contexte professionnel. Son entreprise est pour lui sa référence, son lieu d'épanouissement et son principal objectif. Ainsi, un remerciement pour bons et loyaux services, suivi d'une mise à la porte est souvent vécu comme un drame personnel terrible. C'est donc essentiellement sur l'aspect psychologique que des patrons devenus chômeurs ont du mal à gérer leur accident de parcours. Pour faire face, il s'agira pour eux de ne pas brûler les étapes dans leur recherche d'emploi.
Quand le rapport au temps change
Hier à la tête d’une centaine de salariés et aujourd'hui à la recherche d'un emploi, les ex-patrons sont confrontés à un nouveau rapport au temps, susceptible de les pousser à l'erreur s'il est mal appréhendé. En effet, habitués à l'action et à la prise de décision successive, les dirigeants se retrouvant à chercher un travail ont du mal à supporter l'attente et les situations inertes durant lesquelles on espère l'appel d'un recruteur. La perte de la maitrise peut donc entrainer chez ces profils une précipitation soldée par des échecs, les faisant perdre leur confiance en eux. En effet, un demandeur d'emploi considère chaque jour qui passe alors que du côté des recruteurs, on raisonne plutôt en semaine, voire en mois, ce qui peut constituer une attente interminable. Ainsi, pour ne pas brûler les étapes, il convient de prendre en considération que le rapport au temps a changé, sans compter que pour s'ouvrir un maximum de portes, il faut aussi chercher d'autres postes différents de celui perdu.
S'ouvrir à d'autres postes
Bien souvent, l'on cherche un poste identique au précédent, mais cette recherche a peu de chance d’aboutir. Ainsi, il faut savoir s'ouvrir à d’autres propositions pour améliorer ses chances de trouver du travail rapidement. De plus, les élites sont aujourd'hui demandées autant par les grands groupes que par les PME, ce qui n'était pas le cas autrefois. Autrement dit, les opportunités sont nombreuses pour ces profils, dont la remise en question est de mise pour ne pas ressentir une dégression de carrière dans le fait de s'orienter vers un poste différent. Certains trouveront même un meilleur mode de vie et plus d'épanouissement que durant leur précédente fonction. Ainsi, l'exemple de Michel Prudhomme, un ex-grand patron, a réalisé que le plan social qui lui a valu d'être licencié en 1992 a été la meilleure chose qui lui soit arrivée. Bien qu’il ait vécu la séparation d’avec son entreprise comme un drame, ce dernier est aujourd'hui plus épanoui que jamais.
À l'heure actuelle, on compte 2,8 millions de chômeurs en France, parmi lesquels, des élites, ayant autant de mal à trouver du travail que les autres. Avec des parcours lumineux et des valises de diplômes prestigieux, l'on pourrait croire que les ex-patrons n'éprouvent pas de difficulté à retrouver un poste à la hauteur de leur compétence. Pourtant, rien n’est simple. Tout d’abord, le dirigeant qui depuis vingt ou trente ans, consacre toute sa vie à son entreprise a perdu la notion de sa personnalité, hors du contexte professionnel. Son entreprise est pour lui sa référence, son lieu d'épanouissement et son principal objectif. Ainsi, un remerciement pour bons et loyaux services, suivi d'une mise à la porte est souvent vécu comme un drame personnel terrible. C'est donc essentiellement sur l'aspect psychologique que des patrons devenus chômeurs ont du mal à gérer leur accident de parcours. Pour faire face, il s'agira pour eux de ne pas brûler les étapes dans leur recherche d'emploi.
Quand le rapport au temps change
Hier à la tête d’une centaine de salariés et aujourd'hui à la recherche d'un emploi, les ex-patrons sont confrontés à un nouveau rapport au temps, susceptible de les pousser à l'erreur s'il est mal appréhendé. En effet, habitués à l'action et à la prise de décision successive, les dirigeants se retrouvant à chercher un travail ont du mal à supporter l'attente et les situations inertes durant lesquelles on espère l'appel d'un recruteur. La perte de la maitrise peut donc entrainer chez ces profils une précipitation soldée par des échecs, les faisant perdre leur confiance en eux. En effet, un demandeur d'emploi considère chaque jour qui passe alors que du côté des recruteurs, on raisonne plutôt en semaine, voire en mois, ce qui peut constituer une attente interminable. Ainsi, pour ne pas brûler les étapes, il convient de prendre en considération que le rapport au temps a changé, sans compter que pour s'ouvrir un maximum de portes, il faut aussi chercher d'autres postes différents de celui perdu.
S'ouvrir à d'autres postes
Bien souvent, l'on cherche un poste identique au précédent, mais cette recherche a peu de chance d’aboutir. Ainsi, il faut savoir s'ouvrir à d’autres propositions pour améliorer ses chances de trouver du travail rapidement. De plus, les élites sont aujourd'hui demandées autant par les grands groupes que par les PME, ce qui n'était pas le cas autrefois. Autrement dit, les opportunités sont nombreuses pour ces profils, dont la remise en question est de mise pour ne pas ressentir une dégression de carrière dans le fait de s'orienter vers un poste différent. Certains trouveront même un meilleur mode de vie et plus d'épanouissement que durant leur précédente fonction. Ainsi, l'exemple de Michel Prudhomme, un ex-grand patron, a réalisé que le plan social qui lui a valu d'être licencié en 1992 a été la meilleure chose qui lui soit arrivée. Bien qu’il ait vécu la séparation d’avec son entreprise comme un drame, ce dernier est aujourd'hui plus épanoui que jamais.