Malgré la grogne sociale et la grève à la SNCF, le gouvernement ne veut pas ralentir le rythme effrénée des réformes. C'est ce vendredi en effet que Muriel Pénicaud a dévoilé un texte de loi dont les premières dispositions entreront en vigueur en janvier prochain : il sera présenté en conseil des ministres d'ici la fin du mois d'avril, pour un vote à l'Assemblée nationale cet été. Ce texte a l'ambition de réformer en profondeur trois domaines qui font partie du pré carré des partenaires sociaux. Ces derniers ne voit d'ailleurs pas ces dispositions d'un très bon œil…
Un des gros morceaux de ce texte concerne l'indemnisation chômage des démissionnaires et des indépendants, sous conditions bien sûr. Il s'agit là de la transcription dans la loi d'une des principales promesses du candidat Macron. La loi va également mettre en place un système de bonus/malus pour les entreprises qui font appel aux contrats courts. On y trouve également un changement dans le financement des centres de formation d'apprentis : leur budget sera financé en fonction du nombre d'apprentis, changeant ainsi la logique du guichet administré des régions.
La formation professionnelle sera gérée par une nouvelle instance, France Compétences, composée des partenaires sociaux bien sûr, mais aussi de l'État et des régions, qui pourvoient au financement des centres. Des dispositions sont également intégrées pour l'égalité entre hommes et femmes au travail, sur les travailleurs détachés, ainsi que sur l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Toutes ces mesures doivent mieux mettre en adéquation les besoins des entreprises avec la main d'œuvre qualifiée dont elles ont besoin.
Un des gros morceaux de ce texte concerne l'indemnisation chômage des démissionnaires et des indépendants, sous conditions bien sûr. Il s'agit là de la transcription dans la loi d'une des principales promesses du candidat Macron. La loi va également mettre en place un système de bonus/malus pour les entreprises qui font appel aux contrats courts. On y trouve également un changement dans le financement des centres de formation d'apprentis : leur budget sera financé en fonction du nombre d'apprentis, changeant ainsi la logique du guichet administré des régions.
La formation professionnelle sera gérée par une nouvelle instance, France Compétences, composée des partenaires sociaux bien sûr, mais aussi de l'État et des régions, qui pourvoient au financement des centres. Des dispositions sont également intégrées pour l'égalité entre hommes et femmes au travail, sur les travailleurs détachés, ainsi que sur l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Toutes ces mesures doivent mieux mettre en adéquation les besoins des entreprises avec la main d'œuvre qualifiée dont elles ont besoin.