La voiture électrique peine à conquérir l'Europe

Après le scandale du Dieselgate, l’électrique peut sembler constituer la planche de salut futuriste pour bien des constructeurs automobiles, à commencer par les marques allemandes, d’autant plus présentes et visibles au salon de Francfort 2019 que nombre d’autres marques en sont absentes.

Pour Volkswagen, à qui le scandale a coûté la bagatelle de 30 milliards d’euros depuis 2015, la star de l’année sera donc l’ID 3. Signe des ambitions du constructeur en matière de véhicules électriques, ce sera le premier modèle électrique développé par la marque sur une base qui lui soit dédié. Une nouveauté qui trônera sans doute non loin de la Porsche Taycan 100% électrique, destinée à concurrencer le Californien Tesla.

 

Pour autant, à l’heure actuelle les véhicules électriques ne représentent encore que 1,8% du marché européen. Seule la Norvège joue au pionnier, avec ses 37,1%…

Mais, au-delà des « super crédits » d’émission de CO2 engrangés par les constructeurs en proposant des modèles électriques, il faudra, pour que le marché de l’électrique devienne un marché de masse, que le progrès technologique fasse que le coût d’un moteur électrique équivale à celui d’un moteur thermique. Un virage qui ne devrait être négocié qu’à l’horizon 2022-2023…