C'est toutefois un peu mieux qu'attendu, puisque les analystes planchaient sur une hypothèse de -0,5%. Toutefois, ce n'est pas spécialement glorieux alors que le pays affichait pour le début de l'année une solide croissance. Sur les douze derniers mois, la contraction est encore plus impressionnante puisqu'elle affiche -1,6% — là encore, c'est tout de même moins que le consensus que projetait les économistes, soit -1,9%.
Le pays rencontre toujours les pires difficultés pour s'extirper de la longue période déflationniste dans lequel il se débat depuis de nombreuses années. Au second trimestre, ce sont les exportations vers l'Asie et les États-Unis qui ont flanché (-0,3%), ainsi que la consommation intérieure qui perd pied avec un recul de -0,8%. L'informatique, l'habillement, l'équipement de la maison : tous ces secteurs sont déficitaires.
Malgré ces mauvaises nouvelles, la Banque centrale du Japon ne devrait pas intervenir. En octobre dernier, elle avait augmenté la masse monétaire du pays afin de fluidifier les rouages de l'économie du pays. Elle ne devrait donc pas remettre au pot encore une fois avec des mesures d'assouplissement monétaire.
Le pays rencontre toujours les pires difficultés pour s'extirper de la longue période déflationniste dans lequel il se débat depuis de nombreuses années. Au second trimestre, ce sont les exportations vers l'Asie et les États-Unis qui ont flanché (-0,3%), ainsi que la consommation intérieure qui perd pied avec un recul de -0,8%. L'informatique, l'habillement, l'équipement de la maison : tous ces secteurs sont déficitaires.
Malgré ces mauvaises nouvelles, la Banque centrale du Japon ne devrait pas intervenir. En octobre dernier, elle avait augmenté la masse monétaire du pays afin de fluidifier les rouages de l'économie du pays. Elle ne devrait donc pas remettre au pot encore une fois avec des mesures d'assouplissement monétaire.