Réforme en profondeur
Le gouvernement et le président du Medef sont-ils sur la même ligne ? Ce n'est pas impossible. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a ainsi déclaré que les règles d'indemnisation du chômage doivent être adaptées à la situation du marché du travail : « lorsque l'économie va bien, les règles [doivent être] plus incitatives à la reprise du travail et quand l'économie va moins bien, les règles [doivent être] plus protectrices », avait-il affirmé. Ce n'est pas anodin, alors que l'exécutif travaille sur une réforme de l'assurance-chômage.
Ce discours est aussi celui de Geoffroy Roux de Bézieux, qui, sur BFM TV, a confirmé que le Medef poussait le gouvernement à faire cette réforme en s'inspirant de ce qui peut se passer dans d'autres pays, « notamment le Canada, où la durée d'indemnisation peut varier en fonction du nombre d'emplois disponibles ». Le patron des patrons a ajouté que « tout le monde peut comprendre que quand il y a beaucoup d'emplois disponibles -ce qui est le cas en ce moment- les chômeurs soient indemnisés moins longtemps ».
Ce discours est aussi celui de Geoffroy Roux de Bézieux, qui, sur BFM TV, a confirmé que le Medef poussait le gouvernement à faire cette réforme en s'inspirant de ce qui peut se passer dans d'autres pays, « notamment le Canada, où la durée d'indemnisation peut varier en fonction du nombre d'emplois disponibles ». Le patron des patrons a ajouté que « tout le monde peut comprendre que quand il y a beaucoup d'emplois disponibles -ce qui est le cas en ce moment- les chômeurs soient indemnisés moins longtemps ».
Incitation financière
Il rappelle que le système d'indemnisation remonte à 1958. « Dans un certain nombre de cas, cela n'incite pas, quand le marché est favorable, à reprendre un emploi », assure Geoffroy Roux de Bézieux. Selon lui, il y a des cas « où ne pas travailler ou travailler en alternance avec des périodes de non travail est plus intéressant financièrement qu'aller travailler ».
Le taux de chômage s'affiche actuellement à 7,4%. L'objectif affiché par Emmanuel Macron est de tomber à 5% à la fin de son quinquennat, ce qui signifierait le plein emploi en France. Le gouvernement estime que si les entreprises rencontrent des difficultés pour recruter du personnel, c'est en partie en raison des conditions d'indemnisation qui ne seraient pas suffisamment incitatives.
Le taux de chômage s'affiche actuellement à 7,4%. L'objectif affiché par Emmanuel Macron est de tomber à 5% à la fin de son quinquennat, ce qui signifierait le plein emploi en France. Le gouvernement estime que si les entreprises rencontrent des difficultés pour recruter du personnel, c'est en partie en raison des conditions d'indemnisation qui ne seraient pas suffisamment incitatives.