L’usine de Saint-Étienne-du-Rouvray, victime de son manque de polyvalence
Vous n’avez peut-être pas entendu parler d’Essity, en revanche vous avez sûrement déjà utilisé ses produits. Lotus, Tena, Nana, Peaudouce, Demak’Up, Okay… : toutes ces marques de papier toilette et autres produits d’hygiène à base de papier sont produits par Essity, un géant du papier présent dans 70 pays et commercialisant ses produits dans un total de 150 pays.
Avant fin 2018, c’est une usine française d’Essity qui va fermer. Il s’agit de l’unité de production de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen. La faiblesse de ce site : c’est la seule usine française d’Essity qui ne produit pas le papier qu’elle transforme. Ce manque de polyvalence oblige Essity à transporter des bobines de papier vers Saint-Étienne-du-Rouvray, une étape qui pèse sur la rentabilité de la firme.
Avant fin 2018, c’est une usine française d’Essity qui va fermer. Il s’agit de l’unité de production de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen. La faiblesse de ce site : c’est la seule usine française d’Essity qui ne produit pas le papier qu’elle transforme. Ce manque de polyvalence oblige Essity à transporter des bobines de papier vers Saint-Étienne-du-Rouvray, une étape qui pèse sur la rentabilité de la firme.
Les emplois supprimés seront créés sur dans d’autres usines françaises d’Essity
Avec cette fermeture, 123 emplois seront supprimés sur ce site normand d’Essity. À noter que la société compte un total de 2 620 salariés en France, son quatrième plus important marché en termes de chiffre d’affaires, après les États-Unis, l’Allemagne et la Chine. Après cette fermeture, Essity transfèrera la production de Saint-Étienne-du-Rouvray dans les usines de Gien (Loiret) et Le Theil (Orne) et promet d’y créer 120 postes. 20 millions d’euros devraient être investis sur ces sites.