Des entreprises toujours fermées
Plusieurs secteurs d'activité seront toujours fermés jusqu'au 20 janvier, dans la restauration ainsi que les salles de sport. Élizabeth Borne, la ministre du Travail, a donc annoncé mercredi 9 décembre que les entreprises bénéficieront du chômage partiel jusqu'au 31 janvier 2021.
Le chômage partiel permet aux salariés de toucher 84 % de leur salaire net, sans que cela coûte à l'employeur. Une mesure mise en place très tôt au printemps pour aider les entreprises à passer le cap du premier confinement, et que les pouvoirs publics ont conservé pour des pans entiers de secteurs économiques qui subissent toujours les fermetures administratives. C'est toujours le cas pour de nombreuses entreprises du tourisme, de l'événementiel, du sport, de la culture, mais aussi dans la restauration.
Le chômage partiel permet aux salariés de toucher 84 % de leur salaire net, sans que cela coûte à l'employeur. Une mesure mise en place très tôt au printemps pour aider les entreprises à passer le cap du premier confinement, et que les pouvoirs publics ont conservé pour des pans entiers de secteurs économiques qui subissent toujours les fermetures administratives. C'est toujours le cas pour de nombreuses entreprises du tourisme, de l'événementiel, du sport, de la culture, mais aussi dans la restauration.
Prise en charge à 100 % du salaire brut
Les bars, les restaurants et les salles de sport, qui seront en effet fermés jusqu'au 20 janvier prochain pour endiguer les cas de contamination, vont donc bénéficier du chômage partiel jusqu'à la fin du mois de janvier. Tout comme les entreprises œuvrant dans les secteurs de l'hôtellerie, l'aérien et l'événementiel, dont plusieurs d'entre elles doivent composer avec les contrecoups de cette mesure de fermeture.
Les professionnels aimeraient pourtant que le gouvernement poursuive cette prise en charge au-delà du 31 janvier, au moins jusqu'à la fin du mois de mars, avec un argument clé : la reprise ne sera pas immédiate dès la réouverture, le 20 janvier. Les tours-opérateurs, par exemple, très durement touchés depuis le mois de mars 2020, n'ont pas engrangé plus du tiers de leur chiffre d'affaires habituel pendant les deux semaines de Noël…
Les professionnels aimeraient pourtant que le gouvernement poursuive cette prise en charge au-delà du 31 janvier, au moins jusqu'à la fin du mois de mars, avec un argument clé : la reprise ne sera pas immédiate dès la réouverture, le 20 janvier. Les tours-opérateurs, par exemple, très durement touchés depuis le mois de mars 2020, n'ont pas engrangé plus du tiers de leur chiffre d'affaires habituel pendant les deux semaines de Noël…