La Commission européenne vient de faire voler en éclat les prévisions de croissance du gouvernement.
Dur de la France de quitter sa place de cancre en matière de finance publique. Le ton a été donné ce matin par la Commission européenne qui publie un verdict assez dur sur l'orientation des finances publiques envoyée par Paris au mois de septembre dernier.
Alors que le gouvernement envisageait un déficit public de 4,1 % en 2013, 3,6 % en 2014 et 2,9 % en 2015, Bruxelles a corrigé ces chiffres par un déficit de 3,8 % en 2014 et 3,7 en 2015… Raisonnant en politique constante, la Commission a déclaré que si la France n'entamait pas de nouvelles réformes de fond pour faire des économies, elle n'aurait alors aucune chance de repasser sous la barre des 3 % à cette échéance, comme si était engagé notamment Pierre Moscovici, ministre des Finances.
Il faut toutefois relever que cette différence de chiffre n'est pas le résultat d'une divergence de prévisions sur la croissance. Tout repose ici sur la question du chômage. Alors que François Hollande soutient mordicus que la courbe s'inversera avant la fin de l'année, Bruxelles la voit au contraire augmenter graduellement, à 11, 11,2 et 11,3 % pour 2013, 2014 et 2015 !
Paris vient de se prendre un coup de semonce. Il attend désormais le coup de bâton qui viendra de la publication du verdict de la Commission sur la révision des budgets des Etats de l'Union, en cas de dérapage du déficit public et de la dette… Prochain épisode le 15 novembre prochain.
Alors que le gouvernement envisageait un déficit public de 4,1 % en 2013, 3,6 % en 2014 et 2,9 % en 2015, Bruxelles a corrigé ces chiffres par un déficit de 3,8 % en 2014 et 3,7 en 2015… Raisonnant en politique constante, la Commission a déclaré que si la France n'entamait pas de nouvelles réformes de fond pour faire des économies, elle n'aurait alors aucune chance de repasser sous la barre des 3 % à cette échéance, comme si était engagé notamment Pierre Moscovici, ministre des Finances.
Il faut toutefois relever que cette différence de chiffre n'est pas le résultat d'une divergence de prévisions sur la croissance. Tout repose ici sur la question du chômage. Alors que François Hollande soutient mordicus que la courbe s'inversera avant la fin de l'année, Bruxelles la voit au contraire augmenter graduellement, à 11, 11,2 et 11,3 % pour 2013, 2014 et 2015 !
Paris vient de se prendre un coup de semonce. Il attend désormais le coup de bâton qui viendra de la publication du verdict de la Commission sur la révision des budgets des Etats de l'Union, en cas de dérapage du déficit public et de la dette… Prochain épisode le 15 novembre prochain.