Carlos Ghosn toujours fugitif et recherché
L’affaire Carlos Ghosn date de 2018. Cette année-là, les autorités japonaises l’arrêtent. Mais l’homme d’affaire décide de se soustraire à la justice japonaise qu’il estime à charge et s’enfuit au Liban où il se cache depuis. Entre temps, ses déboires avec la justice ont empiré puisque désormais l’homme d’affaires est visé par trois mandats d’arrêt dont un au Japon et deux en France. Ce qui explique qu’il ne se trouve pas sur le territoire pour défendre son cas.
En effet, depuis 2018, entre Renault et Carlos Ghosn le torchon brûle. En cause : la retraite dorée de plus de 770.000 euros par an que le fugitif réclame depuis son départ du constructeur. Les deux parties se renvoient la balle et avancent deux visions très différentes. Mais après plusieurs jugements, l’affaire pourrait arriver à son terme.
En effet, depuis 2018, entre Renault et Carlos Ghosn le torchon brûle. En cause : la retraite dorée de plus de 770.000 euros par an que le fugitif réclame depuis son départ du constructeur. Les deux parties se renvoient la balle et avancent deux visions très différentes. Mais après plusieurs jugements, l’affaire pourrait arriver à son terme.
Le tribunal de Commerce de Nanterre devra trancher
Pour Renault, le départ de Carlos Ghosn a été une démission. Or, une telle démission conduirait à l’annulation de ses droits à la retraite. Mais pour Carlos Ghosn, l’affaire est toute autre : mettre un terme à ses mandats aurait été une décision contrainte et non choisie, liée justement à l’affaire judiciaire au Japon de laquelle il a fui.
Après une victoire en première instance et après avoir été débouté en appel pour le droit à être jugé par un tribunal judiciaire, Carlos Ghosn s’est donc tourné vers la cour de cassation qui a décidé en décembre 2023… que ce n’était pas de son ressort. Elle a déclaré que Renault a raison et que la question de la retraite dorée devra être tranchée par un tribunal de commerce, en l’occurrence celui de Nanterre.
Après une victoire en première instance et après avoir été débouté en appel pour le droit à être jugé par un tribunal judiciaire, Carlos Ghosn s’est donc tourné vers la cour de cassation qui a décidé en décembre 2023… que ce n’était pas de son ressort. Elle a déclaré que Renault a raison et que la question de la retraite dorée devra être tranchée par un tribunal de commerce, en l’occurrence celui de Nanterre.