Avec un peu plus de 250 000 ventes l’an dernier, le groupe PSA a beaucoup dévissé sur le marché chinois. Il y a quatre ans, le constructeur automobile avait atteint 731 000 ventes… Et le bilan du premier semestre ne s’annonce guère reluisant, avec des ventes en berne de 62% par rapport aux six premiers mois de 2018. Le secteur dans son ensemble n’est guère favorable : les consommateurs se tournent volontiers vers les constructeurs locaux, et les tensions commerciales avec les États-Unis n’arrangent pas les choses. En 2018, le constructeur français a essuyé une perte de 300 millions d’euros en Chine.
Carlos Tavares, le président du directoire du groupe PSA, et Zhu Yanfeng, son homologue de Dongfeng — le partenaire chinois du constructeur qui possède 12,2% de son capital — auraient signé un accord visant à redresser la barre, indique Reuters. Deux des quatre sites d’assemblage basés à Wuhan, dans le centre de la Chine, seraient touchés. Le premier serait fermé, le second vendu. La moitié des effectifs du groupe PSA en Chine ferait les frais de cette restructuration.
Mais le constructeur automobile français pourrait aller plus loin encore. Si les résultats ne sont pas au rendez-vous, l’entreprise pourrait revoir son partenariat avec Dongfeng… voire, purement et simplement, quitter la Chine. Une extrémité qui n’est pas confirmée par PSA, mais qui serait en coulisses envisagée pour que cessent les pertes de l’entreprise.
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