Un début d’année morose
Le bilan de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (AECA) pour le mois de janvier est morose : il s’est immatriculé 957 000 véhicules neufs en début d’année, un volume en recul de 7,5% par rapport au mois de janvier 2019. Les chiffres ont été d’ailleurs revus pour refléter la nouvelle réalité d’une Union européenne sans le Royaume-Uni. Les principaux marchés accusent des baisses importantes, à commencer par la France où le nombre d’immatriculations s’est contracté de 13,4%. L’Espagne suit avec -7,6%, puis l’Allemagne (-7,3%) et l’Italie (-5,9%).
L’AECA observe néanmoins que ce recul est la combinaison de nouvelles réglementations européennes et locales qui ont poussé les constructeurs automobiles à multiplier les immatriculations neuves en décembre. Depuis le 1er janvier, Bruxelles impose ainsi un plafond d’émissions de CO2 à 95 grammes par kilomètre sur l’ensemble d’une gamme sous peine de fortes amendes.
L’AECA observe néanmoins que ce recul est la combinaison de nouvelles réglementations européennes et locales qui ont poussé les constructeurs automobiles à multiplier les immatriculations neuves en décembre. Depuis le 1er janvier, Bruxelles impose ainsi un plafond d’émissions de CO2 à 95 grammes par kilomètre sur l’ensemble d’une gamme sous peine de fortes amendes.
Les constructeurs français à la peine
En France, un malus alourdi touche les véhicules les plus polluants depuis le début de l’année. Ces dispositions législatives ont réfréné les envies d’achats des automobilistes, comme le relève l’association : « Des modifications fiscales majeures annoncées pour 2020 par certains États membres de l'UE ont provoqué une anticipation d'immatriculations sur décembre 2019, qui expliquent la chute de janvier ». L’AECA prévoit d’ailleurs une baisse des immatriculations de 2% dans l’ensemble de l’Union européenne cette année.
Les constructeurs français ont été particulièrement à la peine en janvier, avec un recul des immatriculations européennes de 12,9% pour le groupe Peugeot, numéro 2 du marché européen devant Volkswagen qui limite la casse avec une baisse de -0,2%. Le groupe Renault affiche une baisse encore plus sensible de 16,3%.
Les constructeurs français ont été particulièrement à la peine en janvier, avec un recul des immatriculations européennes de 12,9% pour le groupe Peugeot, numéro 2 du marché européen devant Volkswagen qui limite la casse avec une baisse de -0,2%. Le groupe Renault affiche une baisse encore plus sensible de 16,3%.