Lâcher du lest, c’est ce que Stéphane Richard, le PDG d’Orange, appelle de ses vœux, Au micro de Franceinfo, il a laissé entendre que son entreprise pourrait faire un geste envers les salariés. « Je crois qu’il va falloir qu’on entende la colère qui s’est manifestée, la frustration qu’elle exprime aussi, que ce soit à l’occasion peut-être de la fin de l’année ou des négociations salariales qui doivent se tenir » au courant du premier trimestre 2019. Une prime est une option considérée par l’opérateur, « un coup de pouce sur la fin de l’année », précise-t-il.
D’après Stéphane Richard, il faut que les entreprises s’engagent à prendre en compte ce qui est en train de se passer. « Je ne pense pas qu’on puisse opposer le mur du système, le mur de la compétitivité, des équilibres financiers. Je crois qu'aujourd'hui on ferait une grave erreur si on ignorait ce qui se passe autour de nous », poursuit-il. En ce qui concerne la question du pouvoir d’achat, il met en garde : oui, les prix doivent demeurer attractifs sur le marché de la téléphonie et de l’accès à internet. Mais cela ne doit pas se réaliser au détriment de la qualité : « Déployer la fibre optique dans un pays comme la France coûte très cher, 20 à 25 milliards d’euros. La limite de la guerre des prix, c’est la déstabilisation d’un modèle ».
Vendredi, le gouvernement a appelé les entreprises à verser une prime exceptionnelle à leurs salariés afin de répondre à la principale revendication des « gilets jaunes » : relever le pouvoir d’achat. Les représentants des entreprises, patronat en tête, ont accepté le principe d’une prime totalement défiscalisée et exonérée de cotisations sociales. Pour ce faire, l’exécutif va devoir introduire une modification législative dans le projet de loi de finances 2019.
D’après Stéphane Richard, il faut que les entreprises s’engagent à prendre en compte ce qui est en train de se passer. « Je ne pense pas qu’on puisse opposer le mur du système, le mur de la compétitivité, des équilibres financiers. Je crois qu'aujourd'hui on ferait une grave erreur si on ignorait ce qui se passe autour de nous », poursuit-il. En ce qui concerne la question du pouvoir d’achat, il met en garde : oui, les prix doivent demeurer attractifs sur le marché de la téléphonie et de l’accès à internet. Mais cela ne doit pas se réaliser au détriment de la qualité : « Déployer la fibre optique dans un pays comme la France coûte très cher, 20 à 25 milliards d’euros. La limite de la guerre des prix, c’est la déstabilisation d’un modèle ».
Vendredi, le gouvernement a appelé les entreprises à verser une prime exceptionnelle à leurs salariés afin de répondre à la principale revendication des « gilets jaunes » : relever le pouvoir d’achat. Les représentants des entreprises, patronat en tête, ont accepté le principe d’une prime totalement défiscalisée et exonérée de cotisations sociales. Pour ce faire, l’exécutif va devoir introduire une modification législative dans le projet de loi de finances 2019.