Kering, qui possède les marques Yves Saint Laurent, Bottega Venetta ou encore Gucci, est en grande forme. L’an dernier, le chiffre d’affaires de l’entreprise avait bondi de 26% en atteignant 13,66 milliards d’euros ; son bénéfice net s’est établi à 2,8 milliards, en progression de plus de 49%. La société peut donc se permettre de récompenser les cadres et les dirigeants qui lui ont permis d’afficher de tels résultats : les dix personnes les mieux rémunérés de Kering ont ainsi touchés un total de 31 millions d’euros.
Mais c’est François-Henri Pinault, le patron du groupe, qui décroche la plus grosse rémunération : 21,8 millions d’euros, une somme multipliée par huit par rapport à l’année précédente, où il avait touché 2,7 millions. Cette forte augmentation ne provient ni du salaire fixe (1,2 million) ni de la rémunération variable annuelle (1,9 million), qui évoluent peu d’une année sur l’autre. Le grand patron bénéficie surtout du versement d’une rémunération variable pluriannuelle de 18,6 millions d’euros, liée à des conditions de performances atteintes par l’entreprise.
Afin de désamorcer toute polémique, Kering avait pris les devants : le mois dernier, le groupe indiquait que la rémunération variable pluriannuelle (moins les charges et les impôts) allait être réinvestie dans l’entreprise. De fait, François-Henri Pinault a acquis de nouvelles actions Kering, « en signe de son engagement et de sa confiance dans les perspectives de croissance » de la société.
Mais c’est François-Henri Pinault, le patron du groupe, qui décroche la plus grosse rémunération : 21,8 millions d’euros, une somme multipliée par huit par rapport à l’année précédente, où il avait touché 2,7 millions. Cette forte augmentation ne provient ni du salaire fixe (1,2 million) ni de la rémunération variable annuelle (1,9 million), qui évoluent peu d’une année sur l’autre. Le grand patron bénéficie surtout du versement d’une rémunération variable pluriannuelle de 18,6 millions d’euros, liée à des conditions de performances atteintes par l’entreprise.
Afin de désamorcer toute polémique, Kering avait pris les devants : le mois dernier, le groupe indiquait que la rémunération variable pluriannuelle (moins les charges et les impôts) allait être réinvestie dans l’entreprise. De fait, François-Henri Pinault a acquis de nouvelles actions Kering, « en signe de son engagement et de sa confiance dans les perspectives de croissance » de la société.