Port du masque obligatoire en entreprise
Si la mesure était attendue, elle reste surprenante et pose beaucoup de questions : dès le 1er septembre 2020, comme l’a annoncé FranceInfo en avant-première et comme l’a confirmé le gouvernement, le port du masque sera rendu obligatoire dans toutes les entreprises de France pour tous les salariés. L’objectif affiché est simple : éviter que les entreprises ne se transforment en clusters de contamination ce qui augmenterait la circulation du virus et… compliquerait l’activité.
Ainsi, le port du masque devra être respecté dans tous les lieux où les salariés sont susceptibles de se croiser : les couloirs et les salles communes, bien évidemment, mais également dans les open spaces et dans les bureaux avec plusieurs personnes. Seuls les bureaux individuels sont exemptés de cette obligation qui devra néanmoins être respectée dès le seuil de la porte franchi.
Ainsi, le port du masque devra être respecté dans tous les lieux où les salariés sont susceptibles de se croiser : les couloirs et les salles communes, bien évidemment, mais également dans les open spaces et dans les bureaux avec plusieurs personnes. Seuls les bureaux individuels sont exemptés de cette obligation qui devra néanmoins être respectée dès le seuil de la porte franchi.
L’entreprise est responsable et doit fournir les masques
La décision du port du masque obligatoire va être soumise à la responsabilité de l’entreprise : en cas de contrôle, si l’obligation du port du masque n’est pas respectée, l’entreprise pourra être sanctionnée. Les salariés, de leur côté, ne pourront pas invoquer le prix du masque pour justifier le non-respect du port du masque puisque ce sera à l’entreprise de les leur fournir.
Cette obligation s’accompagne néanmoins par une invitation, de la part de la ministre du Travail Elisabeth Borne, à préférer autant que possible le télétravail afin de réduire les risques d’interactions entre les salariés, et les risques de circulation du virus.
Cette obligation s’accompagne néanmoins par une invitation, de la part de la ministre du Travail Elisabeth Borne, à préférer autant que possible le télétravail afin de réduire les risques d’interactions entre les salariés, et les risques de circulation du virus.