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Dans un pays à la croissance quasi nulle et où le chômage bat record sur record, il est étonnant de voir les entreprises si généreuses avec leurs salariés, pourtant mis sous pression par la situation du marché de l’emploi. Mais il se trouve que les entreprises ont mal anticipé l’inflation qui, pour l’an dernier, s’est contenté d’une croissance de 0,5%, au lieu des 1% attendu.
Résultat : la moindre augmentation salariale dépassant le niveau de l’inflation occasionne mécaniquement des hausses plus importantes que prévu du pouvoir d’achat. La leçon a été bien apprise : avec des prévisions d’inflation pratiquement nulle pour cette année, les entreprises réduisent l’enveloppe consacrée aux hausses de salaires. Si l’estimation était de 2% pour 2015, elle n’est plus que de 1,6%. Et rien ne dit qu’elle ne baissera pas encore, les perspectives en termes de hausse des prix restant toujours très limitées (0% au dernier trimestre 2014).
En attendant, en 2014, les salariés ont profité de la plus importante hausse de leurs rémunérations en cinq ans après un rebond de 0,7% en 2013, qui faisait suite à une quasi stagnation de trois années.
Résultat : la moindre augmentation salariale dépassant le niveau de l’inflation occasionne mécaniquement des hausses plus importantes que prévu du pouvoir d’achat. La leçon a été bien apprise : avec des prévisions d’inflation pratiquement nulle pour cette année, les entreprises réduisent l’enveloppe consacrée aux hausses de salaires. Si l’estimation était de 2% pour 2015, elle n’est plus que de 1,6%. Et rien ne dit qu’elle ne baissera pas encore, les perspectives en termes de hausse des prix restant toujours très limitées (0% au dernier trimestre 2014).
En attendant, en 2014, les salariés ont profité de la plus importante hausse de leurs rémunérations en cinq ans après un rebond de 0,7% en 2013, qui faisait suite à une quasi stagnation de trois années.