Le retour de la syndicalisation
La syndicalisation a repris des couleurs aux États-Unis. Dans plusieurs grandes chaînes de magasins, les employés se regroupent pour peser face aux directions des entreprises, avec un certain succès. À New York, les salariés d'un entrepôt Amazon ont voté en faveur de la création d'un syndicat, bien que le géant du commerce en ligne ait annoncé son intention de contester cette décision en justice.
Au sein de la chaîne Starbucks, les syndicats poussent comme des champignons : les salariés de plus de 160 points de vente ont déposé des dossiers pour créer des organisations représentatives. Tout cela intervient dans un contexte de plein emploi aux États-Unis, doublé d'une flambée de l'inflation qui permet aux salariés d'exiger des hausses de salaire et des améliorations de leurs conditions de travail.
Au sein de la chaîne Starbucks, les syndicats poussent comme des champignons : les salariés de plus de 160 points de vente ont déposé des dossiers pour créer des organisations représentatives. Tout cela intervient dans un contexte de plein emploi aux États-Unis, doublé d'une flambée de l'inflation qui permet aux salariés d'exiger des hausses de salaire et des améliorations de leurs conditions de travail.
Une première chez Apple
Apple n'est pas immunisée contre cette vague de syndicalisation. À l'Apple Store Grand Central, situé au cœur de la fameuse gare new-yorkaise, le processus de création d'un syndicat est en cours. Un groupe fait circuler un texte auprès des salariés : s'il obtient 30% de signatures, il pourra officiellement se transformer en syndicat, ce qui serait une première dans le réseau de magasins du constructeur informatique.
Ces employés, regroupés sous la bannière « Fruit Stand Workers United », veulent s'affilier à l'organisation Workers United qui est celle sous laquelle se sont rangés des salariés de Starbucks. Si l'opération réussit, il est probable qu'elle fasse boule de neige dans d'autres Apple Store. Aux États-Unis et au Canada, l'entreprise exploite 272 boutiques.
Ces employés, regroupés sous la bannière « Fruit Stand Workers United », veulent s'affilier à l'organisation Workers United qui est celle sous laquelle se sont rangés des salariés de Starbucks. Si l'opération réussit, il est probable qu'elle fasse boule de neige dans d'autres Apple Store. Aux États-Unis et au Canada, l'entreprise exploite 272 boutiques.