Les dépôts de bilan reculent surtout dans la construction et les activités immobilières
Une chose est sûre : le pic des défaillances de début 2014 est derrière nous et depuis, les dépôts de bilan se font de plus en plus rares. La tendance est clairement à la baisse, et les banquiers tout comme l’ensemble du tissu entrepreneurial, peuvent se réjouir.
Les secteurs qui enregistrent les plus forts reculs du nombre de défaillances cumulées sur 12 mois sont ceux de la construction et des activités immobilières (-11,2 % et -15,9 % respectivement). De même, le cumul des défaillances diminue fortement dans le conseil et les services aux entreprises (-8,2 %), dans l’hébergement et restauration (-5,5 %), ainsi que dans le commerce et la réparation automobile (-5,3%).
Les secteurs qui enregistrent les plus forts reculs du nombre de défaillances cumulées sur 12 mois sont ceux de la construction et des activités immobilières (-11,2 % et -15,9 % respectivement). De même, le cumul des défaillances diminue fortement dans le conseil et les services aux entreprises (-8,2 %), dans l’hébergement et restauration (-5,5 %), ainsi que dans le commerce et la réparation automobile (-5,3%).
Les défaillances de PME sont en baisse de 6,6 %
En revanche, les défaillances augmentent dans le secteur de l’agriculture, sylviculture et pêche et dans le secteur des transports et entreposage (respectivement +2,2% et +3,4%). Mais le poids de ces secteurs reste relatif, ce qui fait que la tendance générale reste à la baisse des défaillances. Concernant la taille des entreprises, bien qu’en légère progression sur le segment des petites entreprises (+0,6 %), les défaillances reculent pour l’ensemble des PME (-6,6 %). Les ETI et les grandes entreprises ont en revanche moins de chance, puisque le nombre de leurs défaillances a progressé de 15 % sur un an.
La Banque de France nous apprend par ailleurs que les encours de crédits portés par les entreprises défaillantes sur les douze derniers mois représentent à fin janvier 2018 0,4 % du total des encours de crédit déclarés au Service Central des Risques de la Banque de France.
La Banque de France nous apprend par ailleurs que les encours de crédits portés par les entreprises défaillantes sur les douze derniers mois représentent à fin janvier 2018 0,4 % du total des encours de crédit déclarés au Service Central des Risques de la Banque de France.