Le privé à la rescousse des « petites lignes » ? C'est une des solutions proposées par SNCF Réseau aux élus des régions, qui opèrent les « dessertes fines » du territoire — c'est ainsi que l'entreprise qualifie ces lignes. Patrick Jeantet, le PDG de SNCF Réseau, explique à l'AFP que le recours à des gestionnaires d'infrastructures conventionnés peut avoir du sens : « On va le proposer sur une dizaine de lignes, qui sont des lignes en antenne ». C'est aussi une demande de certaines régions, qui vont pouvoir lancer des appels d'offres.
« On retiendra celui qui a la meilleure offre qualité/prix. Et là, on aura un vrai prix de marché, et on pense que ça peut baisser les coûts », indique-t-il. Le privé pour l'entretien et la rénovation des petites lignes, ce n'est qu'une des solutions présentées par Patrick Jeantet. SNCF Réseau a mis au point un « kit méthodologique » comprenant une cinquantaine de possibilités dans lesquelles les élus pourront piocher au cas par cas. « Avec toutes ces mesures, on doit pouvoir gagner une trentaine de pour cent », assure Patrick Jeantet.
Outre le recours au secteur privé, des options comme la circulation d'une navette (un seul train fait l'aller-retour sur la ligne) ou l'utilisation d'une seule voie sur une double-voie sont possibles. Bien sûr, certaines options sont politiquement délicates. Mais l'objectif est non seulement d'assurer les transports dans les territoires, mais aussi d'économiser sur les coûts d'entretien. Quitte à froisser les syndicats comme la CGT et SUD qui voient ces projets d'un mauvais œil.
« On retiendra celui qui a la meilleure offre qualité/prix. Et là, on aura un vrai prix de marché, et on pense que ça peut baisser les coûts », indique-t-il. Le privé pour l'entretien et la rénovation des petites lignes, ce n'est qu'une des solutions présentées par Patrick Jeantet. SNCF Réseau a mis au point un « kit méthodologique » comprenant une cinquantaine de possibilités dans lesquelles les élus pourront piocher au cas par cas. « Avec toutes ces mesures, on doit pouvoir gagner une trentaine de pour cent », assure Patrick Jeantet.
Outre le recours au secteur privé, des options comme la circulation d'une navette (un seul train fait l'aller-retour sur la ligne) ou l'utilisation d'une seule voie sur une double-voie sont possibles. Bien sûr, certaines options sont politiquement délicates. Mais l'objectif est non seulement d'assurer les transports dans les territoires, mais aussi d'économiser sur les coûts d'entretien. Quitte à froisser les syndicats comme la CGT et SUD qui voient ces projets d'un mauvais œil.