Un sondage Capgemini réalisée auprès d'un panel représentatif de consommateurs français indique en effet que 48% des interrogés se disent prêts à acheter leur future voiture sur le web, tranquillement chez eux. Fini les longues et parfois stressantes séances de renseignements chez les concessionnaires en bordures des villes. Et cela ne fait que s'accentuer : en 2013, lors d'un sondage identique, ils étaient 39% à être intéressés par un achat sur internet.
Le lèche vitrines sur internet a plusieurs avantages : ne pas sentir la pression du vendeur d'une part, mais surtout de disposer d'une immense place de marché où il est possible de comparer finement les modèles proposées. Et évidemment, sans les frais de salaires et de loyers, les revendeurs sur le web peuvent se permettre de sacrifier leurs marges. En 2007, une expérience menée sur un site de vente privée s'est révélée être un succès : la centaine de Peugeot 1007 proposés étaient vendus avec une belle réduction de 30%.
D'ailleurs, 45% des français interrogés estiment que le prix est le principal critère expliquant leur intérêt pour utiliser internet. Il ne manque plus au secteur qu'à véritablement décoller, à l'instar des comparateurs de prix de chambres d'hôtels, par exemple. Mais il reste encore beaucoup à faire : en 2012, la vente de véhicules automobiles sur internet n'a représenté que 600 millions d'euros, alors que l'e-commerce avait généré 53 milliards d'euros de revenus.