En légère baisse, le nombre de défaillances d'entreprises s'établit à 12.750
Le nombre de défaillances d'entreprises diminuent légèrement, de 1,4%, et s'établit à 12.750, au premier trimestre 2018. Il s'agit donc d'une baisse nettement moins soutenue qu’au trimestre précédent (-8,7%). La santé des sociétés hexagonales est donc bonne. Et donc après un fort recul, l'économie française est revenue au niveau de procédures collectives (hors micro-entrepreneurs) de la période juste d'avant la crise 2007-2008.
Dans un communiqué, Thierry Millon, directeur des études Altares, estime que, si le début de l'année 2018 a confirmé la trajectoire de nette baisse constatée depuis deux ans, « le printemps n’a pas permis de maintenir l’allure, freinée par le vaisseau amiral francilien repassé dans le rouge. » Si les TPE (moins de 10 salariés) ont résisté, avec une baisse de 2% des défaillances, les PME (10 salariés et plus) sont reparties en hausse de 4%, selon l’économiste, qui se demande si les défaillances d’entreprises « auraient atteint le palier de normalisation nécessaire à la régénération naturelle d’un marché ».
Dans un communiqué, Thierry Millon, directeur des études Altares, estime que, si le début de l'année 2018 a confirmé la trajectoire de nette baisse constatée depuis deux ans, « le printemps n’a pas permis de maintenir l’allure, freinée par le vaisseau amiral francilien repassé dans le rouge. » Si les TPE (moins de 10 salariés) ont résisté, avec une baisse de 2% des défaillances, les PME (10 salariés et plus) sont reparties en hausse de 4%, selon l’économiste, qui se demande si les défaillances d’entreprises « auraient atteint le palier de normalisation nécessaire à la régénération naturelle d’un marché ».
Le nombre d’emplois menacés dans les entreprises en difficulté passe sous les 40.000
Au final, le nombre d’emplois menacés dans les entreprises en difficulté passe sous les 40.000 pour tomber à 39.800, soit 700 de moins qu’au deuxième trimestre 2017. Près de 70% des jugements prononcés au deuxième trimestre ont concerné des liquidations judiciaires directes, dont le nombre s’est stabilisé (+0,5%) juste au-dessous de 8.800. Durant cette même période, les redressements judiciaires ont diminué de 4,4% et les procédures de sauvegarde de 17,7%, ne représentent que moins de 2% de l’ensemble des procédures.
Altares s'intéresse aussi au niveau des créations d'entreprises. « La France connaît depuis deux ans un dynamisme marqué des créations d'entreprises. Or, les défaillances d'aujourd'hui sont les créations d'hier, souligne Thierry Millon. Mécaniquement, chaque année, l'équivalent de 15 à 20 % des entreprises créées fait l'objet d'une procédure collective ». Ainsi, comme le niveau des créations d'entreprises est actuellement supérieur à celui de 2007, les défaillances sont plus nombreuses qu'avant. Pour l'expert il est « plutôt sain pour une économie qu'il y ait un renouvellement de son tissu productif ».
Altares s'intéresse aussi au niveau des créations d'entreprises. « La France connaît depuis deux ans un dynamisme marqué des créations d'entreprises. Or, les défaillances d'aujourd'hui sont les créations d'hier, souligne Thierry Millon. Mécaniquement, chaque année, l'équivalent de 15 à 20 % des entreprises créées fait l'objet d'une procédure collective ». Ainsi, comme le niveau des créations d'entreprises est actuellement supérieur à celui de 2007, les défaillances sont plus nombreuses qu'avant. Pour l'expert il est « plutôt sain pour une économie qu'il y ait un renouvellement de son tissu productif ».