Amélioration globale des délais de paiement
Le rapport annuel de l'Observatoire des délais de paiement a révélé une baisse des retards de paiement en France en 2022, en moyenne à 11,7 jours au quatrième trimestre, comparé à 12,4 jours un an auparavant. Tous les secteurs ont bénéficié de cette tendance positive, malgré des délais plus longs dans les secteurs de l'hébergement-restauration-débit de boissons et du transport-logistique.
Les retards de paiement supérieurs à 30 jours, appelés « grands retards », ont représenté 6% de l'ensemble des retards, revenant à leur niveau d'avant la crise sanitaire. Néanmoins, une hausse des retards de moins de 5 jours a été constatée, atteignant 8,7% à la fin de 2022 contre 7,4% fin 2021. Malgré une amélioration générale, des inégalités régionales et selon la taille des entreprises sont mises en lumière par le rapport. Les retards de paiement étaient les plus élevés en Ile-de-France avec une moyenne de 16,4 jours, bien que ce chiffre soit en baisse par rapport à 2021. À l'inverse, l'Ouest de la France métropolitaine a affiché des retards plus courts que la moyenne nationale.
Les retards de paiement supérieurs à 30 jours, appelés « grands retards », ont représenté 6% de l'ensemble des retards, revenant à leur niveau d'avant la crise sanitaire. Néanmoins, une hausse des retards de moins de 5 jours a été constatée, atteignant 8,7% à la fin de 2022 contre 7,4% fin 2021. Malgré une amélioration générale, des inégalités régionales et selon la taille des entreprises sont mises en lumière par le rapport. Les retards de paiement étaient les plus élevés en Ile-de-France avec une moyenne de 16,4 jours, bien que ce chiffre soit en baisse par rapport à 2021. À l'inverse, l'Ouest de la France métropolitaine a affiché des retards plus courts que la moyenne nationale.
Des disparités régionales et sectorielles persistent
Les PME ont montré de bonnes pratiques, avec près de trois quarts d'entre elles réglant leurs factures en moins de 60 jours. Cependant, ces entreprises subissent plus durement les effets des retards de paiement, avec un impact négatif sur leur trésorerie estimé à 12 milliards d'euros en 2021. Les grandes entreprises sont pointées du doigt pour leurs délais de paiement plus longs. Le rapport note un transfert indu de trésorerie au bénéfice des grandes entreprises.
La DGCCRF, chargée des contrôles des délais de paiement, a relevé une légère augmentation du taux d'établissements en anomalie en 2022 à 33,2%. Ces contrôles ont donné lieu à 154 avertissements, 13 injonctions et 238 procès-verbaux, entraînant 33,5 millions d'euros d'amende. Malgré ces améliorations, l'année 2023 semble amorcer une reprise de la hausse des délais de paiement. La présidente de l'Observatoire, Jeanne-Marie Prost, a exprimé son inquiétude, pointant du doigt certaines grandes entreprises pour leurs pratiques abusives vis-à-vis de leurs fournisseurs.
La DGCCRF, chargée des contrôles des délais de paiement, a relevé une légère augmentation du taux d'établissements en anomalie en 2022 à 33,2%. Ces contrôles ont donné lieu à 154 avertissements, 13 injonctions et 238 procès-verbaux, entraînant 33,5 millions d'euros d'amende. Malgré ces améliorations, l'année 2023 semble amorcer une reprise de la hausse des délais de paiement. La présidente de l'Observatoire, Jeanne-Marie Prost, a exprimé son inquiétude, pointant du doigt certaines grandes entreprises pour leurs pratiques abusives vis-à-vis de leurs fournisseurs.