On estime qu'en France il y a environ 15 milliards d'euros d'impayés ou de paiements en retard chaque année. Et c'est un problème pour les PME, souvent pauvres en trésorerie, car elles se retrouvent dans l'impossibilité de payer leurs collaborateurs et leurs propres commandes. Résultat : les retards de paiement sont la cause d'une fermeture d'entreprise sur quatre alors même que si les factures avaient été payées en temps et en heure nombre de ces entreprises auraient pu éviter la faillite.
"Le retard en termes de délais de paiement fait que ce sont les PME qui aujourd'hui, dans notre pays, sont les premières banques des grands groupes" a déclaré le ministre qui compte bien jouer le gendarme alors même que s'ouvrent les négociations commerciales annuelles entre industriels et distributeurs.
Emmanuel Macron veut donc utiliser la technique britannique du "name and shame" soit le fait de pointer du doigt et de rendre publics les noms des entreprises qui ne payent pas. Il en avait déjà parlé en mars 2015 mais cette fois il semble décidé : les noms seront dévoilés d'ici la fin de l'année 2015.
Les retards de paiement ont déjà fait l'objet de deux encadrements : le premier en 2008 et le deuxième en 2015. Mais le fléau continue d'exister et il fait du tort à l'économie française déjà mise à mal.
"Le retard en termes de délais de paiement fait que ce sont les PME qui aujourd'hui, dans notre pays, sont les premières banques des grands groupes" a déclaré le ministre qui compte bien jouer le gendarme alors même que s'ouvrent les négociations commerciales annuelles entre industriels et distributeurs.
Emmanuel Macron veut donc utiliser la technique britannique du "name and shame" soit le fait de pointer du doigt et de rendre publics les noms des entreprises qui ne payent pas. Il en avait déjà parlé en mars 2015 mais cette fois il semble décidé : les noms seront dévoilés d'ici la fin de l'année 2015.
Les retards de paiement ont déjà fait l'objet de deux encadrements : le premier en 2008 et le deuxième en 2015. Mais le fléau continue d'exister et il fait du tort à l'économie française déjà mise à mal.