La hausse des encours de l’épargne solidaire, reflet de l’attrait pour ce produit d’épargne
Tandis que la plupart des placements subissent de plein fouet les effets de la crise, l’épargne solidaire a enregistré une progression de ses encours de plus de 30 % en 2010 atteignant 3,14 milliards d'euros, d’après les chiffres de Finansol. La hausse devrait également être au rendez-vous 2013. En deux ans, les encours des produits solidaires ont doublé. Le succès est surtout dû aux fonds d'épargnes salariales, qui représentent à l’heure actuelle 50 % des encours solidaires. Depuis janvier 2010, tous les plans d'épargne entreprise et les plans d'épargne collective pour la retraite (Perco) doivent contenir au moins un fonds solidaire. On notera que le nombre d'épargnants solidaires s’élève déjà à 700 000.
Un investissement sécurisé, principal atout de l’épargne solidaire
Lorsque la rentabilité existe (l'épargne de partage en est dépourvue), elle est très faible, mais à la différence des produits financiers classiques, la valeur des parts reste inchangée. Cette forme d'investissement est par conséquent extrêmement sécuritaire. Pour en revenir à la rentabilité, elle est différente selon la formule d’épargne solidaire choisie. Celle des produits de partage est limitée, car elle est souvent utilisée au profit d'associations. En revanche, les épargnants qui entrent dans le capital de ces organismes profitent de l’intégralité du rendement. L'actionnariat permet en effet de bénéficier de gros avantages fiscaux, car les sommes versées ouvrent droit à une réduction d'impôt de 22 %, plafonnée à 40 000 euros pour un couple, et 20 000 pour un célibataire. Et parfois, à ce crédit d’impôt vient s’ajouter le versement d'un intérêt ou d'une revalorisation des actions.
Un succès relatif toutefois
Les effets psychologiques de la crise ont profité à l'épargne solidaire, ces dernières années. Cependant, l'encours de 3,15 milliards d'euros ne représente qu’une goutte d’eau dans l’océan de l’épargne français qui s'élevait en 2010 à 250 milliards d’euros. La banque a une part de responsabilité dans cette timide affirmation de la finance solidaire. Le fonctionnement de celles qui proposent des produits d'épargne solidaire est calqué sur celui des banques commerciales, le but étant de rester concurrentielles, laissant ainsi de côté les placements à faible rendement. L'absence en France de banques dont l'activité financière se focalise uniquement sur une économie sociale et solidaire est un obstacle pour ceux qui souhaitent s’investir dans le principe. Le défaut de communication constitue donc un obstacle majeur. Peu connue du grand public, l'épargne solidaire ne fait l’objet que d’une faible médiatisation, et les banques n’investissent que faiblement dans des stratégies de communication portant sur ce produit d’épargne.
Tandis que la plupart des placements subissent de plein fouet les effets de la crise, l’épargne solidaire a enregistré une progression de ses encours de plus de 30 % en 2010 atteignant 3,14 milliards d'euros, d’après les chiffres de Finansol. La hausse devrait également être au rendez-vous 2013. En deux ans, les encours des produits solidaires ont doublé. Le succès est surtout dû aux fonds d'épargnes salariales, qui représentent à l’heure actuelle 50 % des encours solidaires. Depuis janvier 2010, tous les plans d'épargne entreprise et les plans d'épargne collective pour la retraite (Perco) doivent contenir au moins un fonds solidaire. On notera que le nombre d'épargnants solidaires s’élève déjà à 700 000.
Un investissement sécurisé, principal atout de l’épargne solidaire
Lorsque la rentabilité existe (l'épargne de partage en est dépourvue), elle est très faible, mais à la différence des produits financiers classiques, la valeur des parts reste inchangée. Cette forme d'investissement est par conséquent extrêmement sécuritaire. Pour en revenir à la rentabilité, elle est différente selon la formule d’épargne solidaire choisie. Celle des produits de partage est limitée, car elle est souvent utilisée au profit d'associations. En revanche, les épargnants qui entrent dans le capital de ces organismes profitent de l’intégralité du rendement. L'actionnariat permet en effet de bénéficier de gros avantages fiscaux, car les sommes versées ouvrent droit à une réduction d'impôt de 22 %, plafonnée à 40 000 euros pour un couple, et 20 000 pour un célibataire. Et parfois, à ce crédit d’impôt vient s’ajouter le versement d'un intérêt ou d'une revalorisation des actions.
Un succès relatif toutefois
Les effets psychologiques de la crise ont profité à l'épargne solidaire, ces dernières années. Cependant, l'encours de 3,15 milliards d'euros ne représente qu’une goutte d’eau dans l’océan de l’épargne français qui s'élevait en 2010 à 250 milliards d’euros. La banque a une part de responsabilité dans cette timide affirmation de la finance solidaire. Le fonctionnement de celles qui proposent des produits d'épargne solidaire est calqué sur celui des banques commerciales, le but étant de rester concurrentielles, laissant ainsi de côté les placements à faible rendement. L'absence en France de banques dont l'activité financière se focalise uniquement sur une économie sociale et solidaire est un obstacle pour ceux qui souhaitent s’investir dans le principe. Le défaut de communication constitue donc un obstacle majeur. Peu connue du grand public, l'épargne solidaire ne fait l’objet que d’une faible médiatisation, et les banques n’investissent que faiblement dans des stratégies de communication portant sur ce produit d’épargne.