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Les fréquences en or attirent les opérateurs de téléphonie mobile





2,5 milliards d'euros : c'est la somme vertigineuse que l'État devrait empocher suite à la procédure de mise aux enchères des fréquences 700 MHz, dites « fréquences en or ».



© Shutterstock/EconomieMatin
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L'Arcep va désormais étudier les dossiers des quatre opérateurs qui tous, veulent la meilleure part des six lots mis aux enchères pour ces fameuses fréquences. Ces bandes radio des 700 MHz vont être progressivement libérées par les chaînes de la télévision, et elles représentent un véritable trésor pour les opérateurs de téléphonie : elles pénètrent en effet profondément au cœur des bâtiments, un argument de poids dans un marché où tout le monde essaie de recruter les abonnés des autres.

Orange, Bouygues Telecom, Numericable-SFR et Free Mobile sont en concurrence afin d'obtenir les meilleurs lots. À partir de mi-2016, il devrait être possible d'utiliser les premières fréquences libérées. En attendant, il faudra aux opérateurs s'engager à couvrir les « trains du quotidien » : les voyageurs des RER, TER et du Transilien devront bénéficier d'un meilleur accès au réseau. De même, il leur faudra assurer une couverture correcte des zones rurales (les fréquences 700 MHz le permettent justement).

Mais c'est surtout l'État qui attend le plus le résultat de ces enchères, pour une bonne raison : il devrait récupérer un minimum de 2,5 milliards d'euros, une somme déjà inscrite au budget de la Défense durant la révision de la loi de programmation militaire…


29 Septembre 2015

Tags : arcep