Recul significatif des prêts personnels
Au deuxième trimestre 2023, les prêts personnels ont diminué de 27,8% par rapport à l'année précédente, passant de 3,81 milliards d'euros à 2,75 milliards d'euros. La production totale de crédits à la consommation a également connu une baisse de 4,7%. Les auteurs de l'étude mensuelle arrêtée à fin juin déplorent que « le bilan demeure lourd pour le prêt personnel ».
La Banque de France a calculé un taux d'usure qui est passé de 21,04% au 1er janvier à 21,45% au 1er juillet pour les prêts inférieurs ou égaux à 3.000 euros. Ce taux a pour but de protéger l'emprunteur contre le surendettement. La politique monétaire plus stricte des banques centrales, visant à contrôler l'inflation, a également contribué à rendre les prêts personnels moins rentables pour les banques.
La Banque de France a calculé un taux d'usure qui est passé de 21,04% au 1er janvier à 21,45% au 1er juillet pour les prêts inférieurs ou égaux à 3.000 euros. Ce taux a pour but de protéger l'emprunteur contre le surendettement. La politique monétaire plus stricte des banques centrales, visant à contrôler l'inflation, a également contribué à rendre les prêts personnels moins rentables pour les banques.
Premiers impayés dans le financement automobile
Dans le domaine du financement des automobiles neuves, une hausse de 10,5% a été enregistrée au deuxième trimestre, principalement portée par les opérations de location avec option d'achat (LOA). Cependant, l'ASF a également noté que les premiers impayés persistaient dans le financement automobile. En parallèle, le marché du crédit immobilier a également été affecté, avec une chute de 40,8% au deuxième trimestre.
Les experts qualifient cette tendance d'« effondrement » plutôt que de simple « atterrissage ». Le taux moyen des nouveaux crédits immobiliers est passé de 1,20% en janvier 2021 à 3,08% en mai 2023, selon les données de la Banque de France. Le courtier Meilleurtaux a indiqué une baisse de la demande de prêts de 20% au premier semestre, et le nombre de dossiers non finançables est passé de 22% en janvier 2021 à 33% en juin 2023.
Les experts qualifient cette tendance d'« effondrement » plutôt que de simple « atterrissage ». Le taux moyen des nouveaux crédits immobiliers est passé de 1,20% en janvier 2021 à 3,08% en mai 2023, selon les données de la Banque de France. Le courtier Meilleurtaux a indiqué une baisse de la demande de prêts de 20% au premier semestre, et le nombre de dossiers non finançables est passé de 22% en janvier 2021 à 33% en juin 2023.