Réduction de la consommation de pétrole
L'épidémie de coronavirus a obligé plusieurs pays à réduire fortement leur activité économique, afin de limiter les échanges pour enrayer la propagation du virus. Cela a un impact sur la consommation de pétrole, en chute libre depuis la fin janvier, et incidemment sur les prix de l'essence à la pompe. Les cours de l'or noir ne cessent en effet de reculer. Selon les relevés du site carbu.com, le gazole, carburant le plus vendu en France, s'affiche à 1,372 € du litre soit une baisse de 2,8 centimes sur une semaine, et de 4,9 centimes sur un mois. Le litre de sans-plomb 95 (E10) est à 1,445 €, en baisse de 3 centimes sur une semaine et de 4 centimes sur un mois.
Les prix pratiqués dans les stations service devraient poursuivre leur baisse. Non seulement l'épidémie de coronavirus est loin d'être endiguée, mais l'entente entre les principaux pays producteurs de pétrole a volé en éclats ce vendredi. L'Opep et la Russie négociaient pour réduire la production de 1,5 million de barils par jour jusqu'à la fin de l'année pour soutenir les cours. Mais Moscou s'est opposé à cette restriction de la production. Par conséquent, le cartel a supprimé toutes les limites, avec pour effet immédiat un recul de 10% des cours du pétrole.
Les prix pratiqués dans les stations service devraient poursuivre leur baisse. Non seulement l'épidémie de coronavirus est loin d'être endiguée, mais l'entente entre les principaux pays producteurs de pétrole a volé en éclats ce vendredi. L'Opep et la Russie négociaient pour réduire la production de 1,5 million de barils par jour jusqu'à la fin de l'année pour soutenir les cours. Mais Moscou s'est opposé à cette restriction de la production. Par conséquent, le cartel a supprimé toutes les limites, avec pour effet immédiat un recul de 10% des cours du pétrole.
Désaccord entre pays producteurs de pétrole
De son côté, l'Arabie saoudite premier exportateur mondial de pétrole, a décidé de baisser les prix de ses barils pour le mois d'avril : il est 7 dollars moins cher qu'en mars pour les États-Unis, 6 dollars moins cher pour l'Asie, et 10,75 dollars moins cher pour l'Europe du Nord et de l'Ouest. Ces chutes de prix devraient logiquement se répercuter sur les tarifs à la pompe, une bonne nouvelle pour les automobilistes, même si le contexte actuel ne prête guère à l'optimisme.
Les prix dans les stations service devraient donc poursuivre leur course vers le bas avec cette crise politique au sein des pays producteurs de pétrole. À moins que l'échec des négociations ne poussent ces pays à revenir rapidement autour de la table pour tenter de s'entendre à nouveau et faire remonter des cours à la peine.
Les prix dans les stations service devraient donc poursuivre leur course vers le bas avec cette crise politique au sein des pays producteurs de pétrole. À moins que l'échec des négociations ne poussent ces pays à revenir rapidement autour de la table pour tenter de s'entendre à nouveau et faire remonter des cours à la peine.