Une progression continue pour les dirigeants du CAC 40 depuis la crise sanitaire
En 2023, la rémunération des dirigeants du CAC 40 a enregistré une hausse de 6 % par rapport à l’année précédente, atteignant une moyenne de 7,1 millions d’euros, selon le cabinet de conseil Proxinvest. Par rapport à 2019, cette augmentation est encore plus marquée, avec une hausse de 37 %, un bond significatif attribué à la révision à la hausse de la rémunération fixe et aux attributions d’actions et d’options.
Ces résultats témoignent d’un retour au modèle de rémunération pré-crise sanitaire, alors que la pandémie avait incité plusieurs dirigeants à renoncer à une partie de leurs bonus. L’analyse de Proxinvest montre que les hausses salariales pour les patrons du CAC 40 et du SBF 120 — qui regroupe les 120 plus grosses entreprises cotées à Paris — s’inscrivent dans une tendance de fond. Depuis la crise de 2008, les rémunérations des dirigeants du CAC 40 ont grimpé de 43,9 %, tandis que celles des patrons du SBF 120 ont progressé de 35,6 %.
L’élément fixe des rémunérations est à un niveau historique, atteignant 1,341 million d’euros pour les dirigeants du CAC 40. Par ailleurs, la valeur des attributions d’options et d’actions a bondi de 15,9 % au sein du CAC 40 et de 6,5 % pour les entreprises du SBF 120. Ces éléments, souvent liés aux performances à long terme, forment une part croissante de la rémunération des grands patrons.
Ces résultats témoignent d’un retour au modèle de rémunération pré-crise sanitaire, alors que la pandémie avait incité plusieurs dirigeants à renoncer à une partie de leurs bonus. L’analyse de Proxinvest montre que les hausses salariales pour les patrons du CAC 40 et du SBF 120 — qui regroupe les 120 plus grosses entreprises cotées à Paris — s’inscrivent dans une tendance de fond. Depuis la crise de 2008, les rémunérations des dirigeants du CAC 40 ont grimpé de 43,9 %, tandis que celles des patrons du SBF 120 ont progressé de 35,6 %.
L’élément fixe des rémunérations est à un niveau historique, atteignant 1,341 million d’euros pour les dirigeants du CAC 40. Par ailleurs, la valeur des attributions d’options et d’actions a bondi de 15,9 % au sein du CAC 40 et de 6,5 % pour les entreprises du SBF 120. Ces éléments, souvent liés aux performances à long terme, forment une part croissante de la rémunération des grands patrons.
Bernard Charlès en tête des patrons les mieux rémunérés
Avec 46,8 millions d’euros, Bernard Charlès, directeur général de Dassault Systèmes, domine le classement des dirigeants les mieux payés du SBF 120. Cette rémunération exceptionnelle est constituée en grande partie d’actions de performance, évaluées à 43,8 millions d’euros. Elle place le dirigeant loin devant ses pairs, dans un contexte où les formes de rémunération non fixes, comme les actions, tendent à augmenter fortement.
Ilham Kadri, ancienne directrice générale de Solvay, occupe la deuxième place avec une rémunération de 23 millions d’euros, dont une « prime exceptionnelle » de 12 millions pour avoir mené la scission de Solvay en deux entités. Le dirigeant de Stellantis, Carlos Tavares, se situe en troisième position avec 17,8 millions d’euros. Son package salarial, incluant une attribution d’actions de performance, a suscité un vif débat parmi les actionnaires, dont seulement 64,3 % ont validé sa rémunération lors de l’assemblée générale du printemps dernier.
Les critiques pointent du doigt ces rémunérations, souvent perçues comme excessives et disproportionnées face aux résultats à court terme des entreprises. Philippe Guillemot, de Vallourec, avec 12,3 millions d’euros, a ainsi bénéficié d’une rémunération évaluée sur une courte période de 90 jours, une pratique qualifiée de « court-termiste » par Proxinvest.
Ilham Kadri, ancienne directrice générale de Solvay, occupe la deuxième place avec une rémunération de 23 millions d’euros, dont une « prime exceptionnelle » de 12 millions pour avoir mené la scission de Solvay en deux entités. Le dirigeant de Stellantis, Carlos Tavares, se situe en troisième position avec 17,8 millions d’euros. Son package salarial, incluant une attribution d’actions de performance, a suscité un vif débat parmi les actionnaires, dont seulement 64,3 % ont validé sa rémunération lors de l’assemblée générale du printemps dernier.
Les critiques pointent du doigt ces rémunérations, souvent perçues comme excessives et disproportionnées face aux résultats à court terme des entreprises. Philippe Guillemot, de Vallourec, avec 12,3 millions d’euros, a ainsi bénéficié d’une rémunération évaluée sur une courte période de 90 jours, une pratique qualifiée de « court-termiste » par Proxinvest.