C'est Noël avant l'heure pour tous les salariés. La suppression des cotisations chômage va leur permettre de bénéficier d'un gain net de pouvoir d'achat à partir du mois d'octobre. C'est la conséquence d'une mesure à « double détente » qui a consisté à augmenter la contribution sociale généralisée de 1,7 point en début d'année : une hausse indolore puisque dans le même temps, les cotisations chômage et maladie ont baissé. Mais avec la suppression des cotisations chômage en octobre, les salariés vont profiter de plusieurs dizaines d'euros sur leur feuille de paie.
Un smicard qui gagne 1 188 € par mois va ainsi obtenir un gain net d'environ 17 € par mois, soit 208 € par an, selon les calculs du Parisien. Le salarié qui touche 1 700 € net bénéficiera de près de 25 € par mois, soit 298 € par an. Un couple dont les revenus sont de 4 900 € par mois profitera d'un gain de 71 € par mois, soit quasiment 859 € par an. Rapporté sur une année, la hausse du pouvoir d'achat est particulièrement sensible et elle permettra de mettre du beurre dans les épinards !
Si trois quart des indépendants ont déjà bénéficié d'une baisse des cotisations famille et maladie en juin, les grands perdants de cette mesure sont les retraités qui ont pris de plein fouet la hausse de la CSG sans compensation. Le gouvernement va devoir déployer des trésors de pédagogie pour dissocier cette hausse du pouvoir d'achat du prélèvement à la source : l'impôt sur le revenu ponctionné à même le salaire à partir de janvier risque en effet d'annuler les effets positifs de la suppression des cotisations chômage…
Un smicard qui gagne 1 188 € par mois va ainsi obtenir un gain net d'environ 17 € par mois, soit 208 € par an, selon les calculs du Parisien. Le salarié qui touche 1 700 € net bénéficiera de près de 25 € par mois, soit 298 € par an. Un couple dont les revenus sont de 4 900 € par mois profitera d'un gain de 71 € par mois, soit quasiment 859 € par an. Rapporté sur une année, la hausse du pouvoir d'achat est particulièrement sensible et elle permettra de mettre du beurre dans les épinards !
Si trois quart des indépendants ont déjà bénéficié d'une baisse des cotisations famille et maladie en juin, les grands perdants de cette mesure sont les retraités qui ont pris de plein fouet la hausse de la CSG sans compensation. Le gouvernement va devoir déployer des trésors de pédagogie pour dissocier cette hausse du pouvoir d'achat du prélèvement à la source : l'impôt sur le revenu ponctionné à même le salaire à partir de janvier risque en effet d'annuler les effets positifs de la suppression des cotisations chômage…