Le 24 mai dernier, Patrick Pouyanné le PDG de Total, avait déjà expliqué qu'il comptait « réviser sérieusement » les investissements du groupe pétrolier dans ses activités de raffinage en France. L'entreprise a été frappé de plein fouet par la protestation contre la loi El Khomri, avec des blocages dans ses principales raffineries en France.
« C'était un mouvement social totalement externe à l'entreprise. Il n'y avait pas une demande interne », a expliqué Pouyanné durant les Rencontres économiques d'Aix-en-Provence. Il indique aussi qu'il avait l'intention d'investir en France dans le secteur des plastiques. Mais voilà, la paralysie des installations de Total pourrait bien avoir raison de ces investissements.
« J'ai un investissement à l'heure actuelle, un problème concret, qui consiste à pouvoir faire des plastiques de performance : on les fait soit en France soit en Belgique ». Désormais, « on remet tout sur la table. Parce que les clients, eux, n'acceptent pas que je leur dise que j'ai une force majeure à cause d'une grève en France ». Globalement, il regrette cet épisode : Total a fait des efforts pour « tirer vers le haut l'industrie française », mais avec le mouvement de grève, il y a eu « une sorte pacte cassé ».
« C'était un mouvement social totalement externe à l'entreprise. Il n'y avait pas une demande interne », a expliqué Pouyanné durant les Rencontres économiques d'Aix-en-Provence. Il indique aussi qu'il avait l'intention d'investir en France dans le secteur des plastiques. Mais voilà, la paralysie des installations de Total pourrait bien avoir raison de ces investissements.
« J'ai un investissement à l'heure actuelle, un problème concret, qui consiste à pouvoir faire des plastiques de performance : on les fait soit en France soit en Belgique ». Désormais, « on remet tout sur la table. Parce que les clients, eux, n'acceptent pas que je leur dise que j'ai une force majeure à cause d'une grève en France ». Globalement, il regrette cet épisode : Total a fait des efforts pour « tirer vers le haut l'industrie française », mais avec le mouvement de grève, il y a eu « une sorte pacte cassé ».