Guerre en Ukraine, craintes, inflation… la Bourse tremble, le fonds souverain aussi
Le fonds souverain norvégien n’est autre que le plus gros fonds d’investissement public du monde : avec un portefeuille de près de 1.680 milliards de dollars, il détient environ 1,3% de l’ensemble des actions boursières sur le marché. Et depuis quelques années, pour montrer l’exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique, il a évité les valeurs liées aux énergies fossiles et s’est concentré sur les actions liées à la technologie.
De fait, il a lourdement souffert de la chute de ces valeurs en Bourse depuis le début de l’année : la valeur des actions qu’il détient a chuté de 28%, participant à un résultat négatif. Le retour sur investissement du fonds, pour le premier semestre 2022, a été de -14,4%, ce qui reste supérieur aux attentes qui prévoyaient une perte supérieure à 15%. Le fonds souverain norvégien aura ainsi perdu 174 milliards de dollars en six mois.
De fait, il a lourdement souffert de la chute de ces valeurs en Bourse depuis le début de l’année : la valeur des actions qu’il détient a chuté de 28%, participant à un résultat négatif. Le retour sur investissement du fonds, pour le premier semestre 2022, a été de -14,4%, ce qui reste supérieur aux attentes qui prévoyaient une perte supérieure à 15%. Le fonds souverain norvégien aura ainsi perdu 174 milliards de dollars en six mois.
Les gains de 2021 totalement effacés
La perte est tout particulièrement liée à la chute en Bourse des valeurs technologiques, Meta, Amazon et Apple en tête. Mais elles ont pu être légèrement limitées par la hausse des valeurs liées aux produits pétroliers dont les prix ont explosé à la suite de la guerre en Ukraine.
L'annonce de ce semestre dans le rouge est d'autant plus importante que le montant est quasi-identique au gain enregistré sur l’ensemble de l’année 2021, soit 177 milliards de dollars, ce qui avait été le deuxième plus gros gain du fonds depuis sa création, en 1996. Elle reste néanmoins inférieure à la perte record de 23% enregistrée sur l’ensemble de l’année 2008 et pourrait être effacée ou, tout du moins, réduite au deuxième semestre 2022 alors que la Bourse reprend des couleurs.
L'annonce de ce semestre dans le rouge est d'autant plus importante que le montant est quasi-identique au gain enregistré sur l’ensemble de l’année 2021, soit 177 milliards de dollars, ce qui avait été le deuxième plus gros gain du fonds depuis sa création, en 1996. Elle reste néanmoins inférieure à la perte record de 23% enregistrée sur l’ensemble de l’année 2008 et pourrait être effacée ou, tout du moins, réduite au deuxième semestre 2022 alors que la Bourse reprend des couleurs.