Un homme d'affaires mexicain veut acheter l'avion présidentiel
Un entrepreneur mexicain a présenté jeudi 23 août 2018 au président élu, Andrés Manuel López Obrador, une offre originale. L'homme d'affaires veut en effet acheter l'avion présidentiel. Celui-ci a été promis à la vente par le futur président lors de sa campagne, le considérant comme un luxe inutile.
Selon la presse nationale, Gustavo Jiménez Pons a offert de payer jusqu'à 1,9 milliard de pesos (environ 99 millions de dollars). Problème, l'avion est estimé à deux fois plus. Mais l'avion, Nommé José María Morelos y Pavón, du nom d'un des héros de l'indépendance du pays, il est en effet évalué à quelque 220 millions de dollars.
Selon la presse nationale, Gustavo Jiménez Pons a offert de payer jusqu'à 1,9 milliard de pesos (environ 99 millions de dollars). Problème, l'avion est estimé à deux fois plus. Mais l'avion, Nommé José María Morelos y Pavón, du nom d'un des héros de l'indépendance du pays, il est en effet évalué à quelque 220 millions de dollars.
Propose un taxi aérien aux célébrités
Mais pourquoi donc cet homme d'affaires souhaite-t-il tant acquérir cet avion ? M. Pons, ancien candidat à la mairie de Mexico, a l'intention de l'utiliser comme taxi aérien pour VIP. Il proposerait des vols à 20.000 dollars l'heure, via son entreprise JBS Air Enterprise. Le journal El Universal détaille ses intentions : louer ce taxi aérien à des « présidents d'autres pays qui n'ont pas d'avion privé ou à des groupes de rock comme les Rolling Stones ».
Le futur président, qui prendra ses fonction fin 2018, a répété à l'envi qu'il n'utiliserait pas l'avion présidentiel, ni les avions privés. Pour rappel, le président actuel, Enrique Peña Nieto, lui ne regardait pas aux dépenses, c'est le moins que l'on puisse dire. Il a ainsi acheté le Boeing 787 en 2016 alors que le précédent avait été acquis en 1988. Non content de dépenser autant d'argent, Peña Nieto avait exigé quelques modifications, comme l'installation d'équipements de communication sophistiqués, ou encore d'un espace de repos.
Le futur président, qui prendra ses fonction fin 2018, a répété à l'envi qu'il n'utiliserait pas l'avion présidentiel, ni les avions privés. Pour rappel, le président actuel, Enrique Peña Nieto, lui ne regardait pas aux dépenses, c'est le moins que l'on puisse dire. Il a ainsi acheté le Boeing 787 en 2016 alors que le précédent avait été acquis en 1988. Non content de dépenser autant d'argent, Peña Nieto avait exigé quelques modifications, comme l'installation d'équipements de communication sophistiqués, ou encore d'un espace de repos.