Négociations salariales tendues dans les banques
Les négociations salariales annuelles obligatoires (NAO) de 2024 ont débuté dans un contexte tendu pour plusieurs grandes banques françaises. À la Société Générale, par exemple, les syndicats, déçus par les propositions de la direction, réclament des augmentations salariales plus significatives comme le rapportent Les Échos. Ils demandent une hausse de 6 % pour tous, avec une prime de partage de la valeur (PPV) d'au moins 2.000 euros, alors que la direction propose seulement 2 % d'augmentation jusqu'à 45.000 euros annuels et une PPV de 800 euros.
Ce désaccord se retrouve également chez BNP Paribas et dans les Caisses d'Épargne. BNP Paribas a conclu ses NAO sans accord, se résignant à appliquer des mesures unilatérales. Les Caisses d'Épargne, quant à elles, pourraient ne pas parvenir à un consensus, malgré des attentes similaires à celles des Banques Populaires, qui ont obtenu une augmentation de 2,5 % pour les bas salaires.
Ce désaccord se retrouve également chez BNP Paribas et dans les Caisses d'Épargne. BNP Paribas a conclu ses NAO sans accord, se résignant à appliquer des mesures unilatérales. Les Caisses d'Épargne, quant à elles, pourraient ne pas parvenir à un consensus, malgré des attentes similaires à celles des Banques Populaires, qui ont obtenu une augmentation de 2,5 % pour les bas salaires.
Le Crédit Mutuel, un exemple à suivre ?
En contraste, le Crédit Mutuel Alliance Fédérale se distingue favorablement avec des accords plus généreux. L'entente signée avec trois syndicats garantit une augmentation de 2,2 % (avec un minimum de 1.000 euros annuels), une PPV de 3.000 euros, et une enveloppe pour les augmentations individuelles. Ces mesures, saluées par le directeur général du groupe, Daniel Baal, comme étant en adéquation avec le contexte socio-économique, pourraient servir de modèle pour d'autres banques.
La branche Crédit Agricole, notamment, pourrait s'inspirer de cette approche. Lors de leur première réunion de NAO, les représentants du SNECA ont plaidé pour une prime similaire de 3.000 euros, en soulignant la solidité financière comparable des caisses régionales du Crédit Agricole à celle du Crédit Mutuel. Toutefois, la direction du Crédit Agricole reste réticente à l'idée de verser une prime pour 2023.
La branche Crédit Agricole, notamment, pourrait s'inspirer de cette approche. Lors de leur première réunion de NAO, les représentants du SNECA ont plaidé pour une prime similaire de 3.000 euros, en soulignant la solidité financière comparable des caisses régionales du Crédit Agricole à celle du Crédit Mutuel. Toutefois, la direction du Crédit Agricole reste réticente à l'idée de verser une prime pour 2023.