La date du 14 septembre circule d'ailleurs avec insistance. Mais il ne suffit pas d'ouvrir le robinet à séries TV et aux films : Netflix se doit aussi de proposer du contenu original et il va s'atteler à faire travailler les producteurs français. L'entreprise planche d'ailleurs déjà avec Gaumont pour plusieurs séries TV diffusées dans toutes les déclinaisons nationales du service.
Et ça n'est pas terminé : la société basée à Los Gatos a également en projet une série TV se déroulant à Marseille, et prévoit d'autres créations originales. « Il y a de fantastiques scénaristes en France, une grande industrie du cinéma. Nous pourrions faire de « House of Cards » un « House of Versailles », pas au sens littéral, c'est une plaisanterie entre nous, mais ce serait une grosse production et pas seulement pour le marché français, pour le monde entier », a ainsi déclaré Reed Hastings, le patron de Netflix.
La fameuse chronologie des médias, qui permet à un diffuseur de proposer des films de cinéma selon des fenêtres temporelles très précises, pourrait d'ailleurs être un peu bousculée. Les films pourraient désormais être disponibles à la diffusion au bout de deux ans au lieu de trois actuellement — sauf qu'Aurélie Filippetti souhaite proposer cet aménagement aux services finançant des créations françaises : Canal+ semble bien plus la cible de ce changement que Netflix.