Un projet de fusion avorté
En décembre dernier, Nissan et Honda avaient entamé des discussions afin de former une entité unique, avec une cotation commune en Bourse. L'objectif était de regrouper leurs forces pour mieux affronter la transition vers l'électrique et rivaliser avec les géants Tesla et BYD.
Toutefois, selon plusieurs médias japonais, Honda aurait révisé sa stratégie en proposant d'acquérir Nissan pour en faire une simple filiale. Nissan, attaché à son indépendance, aurait refusé cette solution, préférant interrompre les négociations. « Les deux entreprises avaient discuté d'une structure de holding, mais n'ont pas pu se mettre d'accord sur des conditions telles que le ratio d'intégration », indique Nikkei.
Conséquence immédiate, le titre Nissan a plongé de 5 % à la Bourse de Tokyo avant que l'opérateur boursier ne suspende les échanges pour obtenir une confirmation officielle des informations. A contrario, le titre Honda a bondi de 12 % en cours de séance avant de clore en hausse de 8 %.
Toutefois, selon plusieurs médias japonais, Honda aurait révisé sa stratégie en proposant d'acquérir Nissan pour en faire une simple filiale. Nissan, attaché à son indépendance, aurait refusé cette solution, préférant interrompre les négociations. « Les deux entreprises avaient discuté d'une structure de holding, mais n'ont pas pu se mettre d'accord sur des conditions telles que le ratio d'intégration », indique Nikkei.
Conséquence immédiate, le titre Nissan a plongé de 5 % à la Bourse de Tokyo avant que l'opérateur boursier ne suspende les échanges pour obtenir une confirmation officielle des informations. A contrario, le titre Honda a bondi de 12 % en cours de séance avant de clore en hausse de 8 %.
Nissan face à un avenir incertain
Cette rupture des discussions constitue un sérieux revers pour Nissan. Le constructeur fait face à d'importantes difficultés financières, avec une dette élevée et une baisse significative de ses ventes sur ses deux marchés clés. Aux États-Unis, il souffre d'un retard sur les hybrides rechargeables, tandis qu'en Chine, il peine à rivaliser avec les marques locales sur le tout-électrique.
Pour redresser la barre, Nissan a annoncé la suppression de 9.000 postes et une restructuration de ses activités. Cependant, la perte d'un allié aussi solide que Honda rend encore plus difficile sa tentative de retour à la compétitivité. Le constructeur taïwanais Foxconn avait d'ailleurs exprimé son intérêt pour prendre une participation majoritaire dans Nissan, une proposition qui avait précipité l'ouverture des négociations avec Honda.
Nissan et Honda avaient pourtant amorcé un rapprochement en mars 2024 avec un « partenariat stratégique » portant sur les logiciels et les équipements pour véhicules électriques. Mitsubishi Motors, principal actionnaire de Nissan, était aussi pressenti pour intégrer une éventuelle entité fusionnée. Cependant, selon Yomiuri, Mitsubishi aurait décidé de faire cavalier seul et de se concentrer sur l'Asie du Sud-Est.
Malgré ces revers, Nissan assure poursuivre « diverses discussions » et promet une communication officielle à la mi-février. En attendant, le constructeur se retrouve plus vulnérable que jamais face à la mutation du secteur automobile.
Pour redresser la barre, Nissan a annoncé la suppression de 9.000 postes et une restructuration de ses activités. Cependant, la perte d'un allié aussi solide que Honda rend encore plus difficile sa tentative de retour à la compétitivité. Le constructeur taïwanais Foxconn avait d'ailleurs exprimé son intérêt pour prendre une participation majoritaire dans Nissan, une proposition qui avait précipité l'ouverture des négociations avec Honda.
Nissan et Honda avaient pourtant amorcé un rapprochement en mars 2024 avec un « partenariat stratégique » portant sur les logiciels et les équipements pour véhicules électriques. Mitsubishi Motors, principal actionnaire de Nissan, était aussi pressenti pour intégrer une éventuelle entité fusionnée. Cependant, selon Yomiuri, Mitsubishi aurait décidé de faire cavalier seul et de se concentrer sur l'Asie du Sud-Est.
Malgré ces revers, Nissan assure poursuivre « diverses discussions » et promet une communication officielle à la mi-février. En attendant, le constructeur se retrouve plus vulnérable que jamais face à la mutation du secteur automobile.